[ Portrait ]
Jules Esdras Mouhouloulou, est connu du monde des médias. En 2018, il est élu haut la main député. Un esprit « brillant » et « moderne » de la galaxie des défenseurs du Chef de l’État. Le temps, il a su le « discipliner », l’apprivoiser. Analyste politique de formation, sorti de l’Université Omar Bongo après six ans d’études (Bac +6).
Ensuite, de l’Université George Washington aux États Unis en 2014, grâce à un programme dénommé IVILP (Programme des jeunes visiteurs internationaux), au cours duquel le département d’État américain mettait à la disposition des jeunes africains des bourses d’études pour aller se perfectionner dans certains nombres de domaines. Pour Jules Esdras Mouhouloulou, ce sera sur les questions politiques, institutionnelles et gouvernementales.
Dès son retour au Gabon, en avril 2014, il a la grâce d’être nommé au cabinet du ministre des affaires étrangères de l’époque, Parallèlement, il était dans les médias en qualité de journaliste politique ( Télé Africa, interventions sur les antennes de Gabon 24, BBC Afrique et de temps en temps sur Kanal 7).
Retour en arrière pour ses premiers pas en politique. Intelligent, vif d’esprit, tout commence pour lui avant les assises d’Angondjé. « Ma qualité d’analyste politique, m’a conduit à me positionner pour le candidat Ali Bongo », nous confie t il.
» J’ai défendu sa candidature, j’ai fait sa propagande « ,ajoute t il. À l’époque, j’étais au cabinet du ministre, feu Dieudonné Nzengue, à qui je rend hommage ». » Il est moderne dans sa façon de travailler », vante un de ses proches, qui met aussi en avant sa « fidélité » et sa « loyauté » au Chef de l’Etat. En 2016, il est observateur des élections pour le compte du Parti démocratique Gabonais (PDG) dans la Boumi Louetsi. En 2017, il est élu co président de la commission 3 des assises d’Angondjé.
Au sortir de cette expérience, le Président de la République le nomme membre de la commission ad-hoc du suivi des actes du dialogue politique. Aujourd’hui féru de politique, il est député du département de la Boumi Louetsi (Ngounié), précisément de Nzenzélé. Il y a été élu en 2018, avec un peu plus de 84% de suffrages. Comme beaucoup d’hommes de qualité, son avenir est devant lui.
Judex Manfoumbi
