Depuis le 8 juillet 2024, le secteur du transport sous l’égide du ministère de la Marine Marchande et de la Mer est en crise. Ce jour-là, l’intersyndicale a déposé un préavis de grève, déclenchant une série de revendications face à l’inaction du ministre des Transports. Le mardi 15 juillet 2024, cette contestation est montée d’un cran avec le lancement d’une grève générale illimitée.
Le rassemblement s’est tenu en matinée dans un bâtiment dédié à la Marine Marchande et de la Mer, situé au port Môle de Libreville. Ce geste marque le début d’un mouvement social d’envergure, initié par les syndicats du secteur pour exiger des réformes et une prise en charge sérieuse de leurs revendications.
Les syndicats accusent le ministre des Transports et ses collaborateurs de négligence et d’inefficacité dans la gestion des problèmes cruciaux du secteur. Leur principale demande est adressée directement au chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ils lui demandent de s’impliquer personnellement dans ce dossier et de veiller à ce que les ministres et leurs équipes soient tenus responsables de leurs actions et de leur inaction.
Les revendications portent sur plusieurs points critiques, dont l’amélioration des conditions de travail des employés du secteur, le règlement des arriérés des primes , et des mesures concrètes pour réhabiliter et moderniser les infrastructures de transport et autres…. Les syndicats mettent en avant l’importance de ces exigences pour le bon fonctionnement du secteur et l’efficacité des services fournis aux Gabonais.
La grève générale illimitée, qui pourrait perturber les activités portuaires et maritimes, s’inscrit dans une dynamique de pression sur les autorités pour obtenir des réponses satisfaisantes aux problèmes soulevés. Les syndicats espèrent que cette action forcera le gouvernement à prendre des mesures rapides et efficaces.
Le contexte est donc tendu, et les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir du secteur des transports au Gabon. Les regards sont désormais tournés vers le président Oligui Nguema, qui pourrait jouer un rôle clé dans la résolution de cette crise.
Judex Manfoumbi