Gabon: Les personnes vivant avec un handicap attirent l’attention des nouvelles autorités sur leur situation

La Communauté des Personnes Handicapées au Gabon a déclaré, lundi 2 octobre face à la presse, son soutien au Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) dirigé par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et au gouvernement de Transition. Par la même occasion, elles ont saisi l’occasion pour faire un plaidoyer afin que leur situation soit revue en cette période de Transition.

« Cette déclaration de presse marque inexorablement notre volonté d’accompagner, à notre sens, les autorités militaires pour aboutir à une Transition apaisée mais aussi pour attirer l’opinion de la communauté nationale et internationale sur la situation combien difficile que vivent les personnes handicapées de notre pays », a déclaré le porte-parole de la Communauté des personnes handicapées, leaders des organisations Nationales des personnes handicapées, Julien Nyare NDONG.

Aux dires de leur porte-parole, les personnes en situation d’handicape sont confrontées à de nombreuse difficultés d’existence. C’est l’occasion pour elles de solliciter des autorités militaires de l’aide. Après avoir sollicité une audience afin de faire part de la précarité sociale, économique et éducative qui minent leur quotidien, la communauté des personnes handicapées s’interroge sur le silence des nouvelles autorités. « Les personnes handicapées n’ont elles pas aussi des problèmes très graves comme les autres couches de la société ? », s’interrogent-elles. « Sommes nous dans le changement de la continuité en pratiquant l’exclusion « , veulent-elles savoir.

« Si nous voulons éradiquer le phénomène de la mendicité dans notre pays et restaurer la dignité aux personnes vivant avec un handicap, nous devons nécessairement dans le cadre du social, revoir le rehaussement et le rétablissement des allocations versées aux personnes handicapées « , suggèrent-elles. Parmi tant d’autres, l’allocation octroyée aux personnes handicapées de 200 000 frs CFA par mois au lieu de 75 000 frs par an; la gratuité et prise en charge totale des soins de santé pour les PVH économiquement faibles (GEF).

Regroupées en face du ministère des Affaires Sociales, les personnes à mobilité réduite espèrent que leur appel tombera dans les bonnes oreilles.

A suivre…