Gabon : Des Accusations de Diffamation Visant l’intégrité du Procureur de la République – Risques de Sanctions Sévères pour les Auteurs

Dans les couloirs du pouvoir au Gabon, le procureur de la République, André Patrick Roponat, fait face à une campagne de diffamation d’une ampleur troublante. Des individus sans scrupules ont entrepris de ternir sa réputation en l’accusant de détournement présumé de devises saisies lors de l’arrestation de Ian Ghislain Ngoulou, le 30 août 2023.

Toutefois, il est impératif de souligner que la liberté d’expression ne doit jamais dériver vers la diffamation. Les principes éthiques du journalisme exigent que toute personne désireuse d’obtenir des informations sur le sort des devises saisies ce jour-là devrait d’abord se tourner vers le procureur pour obtenir des informations officielles sur leur situation, qu’elles soient sous scellé ou déposées dans le compte séquestre, comme annoncé par le président de la Transition.

André Patrick Roponat, ancien avocat général devenu procureur de la République, jouit d’une réputation inébranlable en termes d’intégrité, d’honneur, et de dévouement envers la patrie. De nombreux juristes le considèrent comme un homme humble et profondément investi dans sa mission.

Les responsables de cette campagne de diffamation risquent de graves conséquences, car ils s’exposent à plusieurs infractions graves, notamment l’outrage envers un dépositaire de l’autorité, l’outrage à un magistrat, et la diffamation, conformément au Code Pénal gabonais. De plus, ils enfreignent le Code de la Communication en violant les principes fondamentaux du journalisme, tels que l’obligation de relater les faits avec précision et l’interdiction de diffuser des informations inexactes ou malveillantes.

Ces actes de diffamation exposent leurs auteurs à des sanctions sévères, comme prévu par le Code de la Communication, avec des amendes pouvant aller de 1 000 000 à 10 000 000 de francs CFA, à moins qu’il ne s’agisse de la création d’entreprises de communication. Les autorités sont déterminées à faire respecter la loi et à préserver l’intégrité du système judiciaire, tout en protégeant la réputation des fonctionnaires qui y servent avec honneur et dévouement.