Le candidat consensuel de la plateforme d’opposition alternance 23, a été désigné vendredi 18 août dernier. Le regroupement politique a choisi comme porte-étendard le Pr Albert Ondo Ossa dans le cadre de l’élection présidentielle du 26 août prochain. L’événement était à la une des journaux locaux et internationaux depuis vendredi dernier. Très critique, l’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou, candidat à ladite élection n’a pas lui aussi fait l’économie de sa réaction. Ci-dessous, l’intégralité de son opinion.
« Tout regroupement politique , pour être reconnu par le ministère de l’intérieur, ne doit constitué que des partis politiques légalisés.
Les personnalités politiques indépendantes, membres associés, ne sont point reconnus officiellement comme membres de l’alternance 23.
En acceptant de s’effacer au profit
du candidat indépendant Albert Ondo Ossa, les présidents des partis membres de l’alternance 23 ont tué dans l’œuf toutes les prétentions de ce regroupement politique dans les commissions électorales comme dans les bureaux de vote si ce n’est, pour ce candidat que d’espérer n’avoir qu’un hypothétique représentant dans un bureau de vote car il doit partager ce poste avec d’autres candidats indépendants comme lui.
C’est l’erreur de trop, une erreur fatidique d’une plate forme qui vient de prouver son amateurisme.
Un président de parti doit s’éviter le ridicule et conduire ses troupes à la débâcle sans même tenter de combattre.
C’est une erreur pour les partis politiques qui renoncent à avoir des députés pour un indépendant auquel vous n’ êtes en rien lié même pas par un programme commun de gouvernement des que celui ci dépend de votre présence majoritaire à l’assemblée nationale.aussi avec le renoncement à présenter des candidats à l’ élection des députés , le programme commun qui aurait pu les lier.est désormais Caduque.
Pour que ce programme reprenne forme il est à espérer que ce candidat indépendant choisi à defaut gagne l élection présidentielle et qu’ il vienne à dissoudre l’ assemblée nationale pour de nouvelles législatives dont l’ issue comme pour les présidentielles reste très incertaines.
L’alternance 23 en prenant certaines postures pour revêtir la veste d’opposition au pouvoir n ‘a pas pas participer à la concertation pour des querelles de leadership inavouées.
Toute tentative de reprise en main du processus n ayant conduit qu’à de vaines gesticulations.
Le refus de participer à la commission spéciale pour l’ examen des candidature aura à été une erreur qui aura laissé le PDG imposer par la suite son candidat.
Vouloir à tout prix un candidat consensus quitte à se coltiner un candidat indépendant pour des chefs de partis aux egos surdimentionés laisse la place au débat entre le centralisme hasardeux et désuet prôné par le PDG et la PROVINCIALISATION representant le futur collectif et inclusif d’ un Gabon nouveau ».
