Nous ne le dirons jamais assez, les dirigeants actuels ne font plus mystère de leur incurie dans les conditions de vie des populations. Mirobolantes promesses et enfumages de tout genre enrobe leurs discours à travers le territoire national en donnant l’impression qu’ils portent des œillères sur la criticité de la situation qui prévaut dans notre pays.
L’enfumage, nous l’avons dans les Régies Financières où Dieu seul sait à quel prix les agents ont consenti de travailler pour assurer la continuité de la chaîne de collecte des recettes budgétaires dans le calme et avec esprit professionnel.
Rappelez-vous, nous nous interrogions il y a quelques temps de la réelle volonté partagée du Gouvernement à asseoir une accalmie certaine et durable au sein des mamelles de l’Etat. Que l’histoire nous donne raison. La fameuse accalmie dans les Régies Financières tant clamée par les membres du Gouvernement n’a pas résisté devant les réelles intentions de ces derniers.
Comment comprendre que le pays vibre actuellement aux faramineuses tournées politiques, concertation politique, débauchage à coup de centaines de millions d’opposants, et qu’il en soit incapable de payer les agents qui s’échinent à collecter cet argent ?
Comment comprendre qu’on promette aux populations monts et merveilles qui coûteront énormément à l’Etat et parallèlement on se plait à avilir les conditions de vie de ces collecteurs qui sont contraint de renoncer à la dignité et s’adonner à des déshumanisantes pratiques pour essayer de meubler leur existence devenue fondamentalement creuse ?
La Fédération des Collecteurs des Régies Financières (FECOREFI) l’avait dit en son temps, mais les thuriféraires du pouvoir ont gravement induit le Président de la République, Chef de l’Etat en erreur par l’édulcoration de la réalité et la manipulation.
Face à ce qui s’apparente à une insulte de leur intelligence et au mépris du travail des agents, le bureau fédéral, joint au téléphone, promets des contre-mesures aux conséquences que seuls le Gouvernement et certains habitués à leur train de vie de roitelets tapis dans l’ombre assumeront.
