Au Gabon, depuis plus d’un an, il y a une flambée des prix des produits de première nécessité. Cette situation a fait baisser le pouvoir d’achat des populations et complique la gestion dans certains ménages au point de susciter une réaction du gouvernement.
Libreville, la capitale du pays accueille depuis mardi 11 avril, les assises nationales de la lutte contre la vie chère, qui prendront fin ce jeudi 13 avril à l’immeuble Arambo.
Présidées par le Chef du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze, les échanges portent sur la restauration, la santé et l’éducation, l’alimentation, le logement et la construction, le transport, la parafiscalité et fiscalité.
« Ces assises nationales ambitionnent également de ramener les prix de produits de première nécessité et de consommation courante à des niveaux appréciables », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Yves Fernand Manfoumbi.
D’abord il faut noter que depuis l’avènement du Président Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, la cherté de la vie et le pouvoir d’achat ont toujours été des préoccupations et des priorités majeures du gouvernement.
«Sur instruction du président de la République, le premier ministre et son gouvernement prennent des mesures qui tiennent compte des réalités locales, des mesures qui puissent soulager les populations et de faire en sorte que le panier de la ménagère soit allégé», a indiqué René Ndemezo’obiang, ministre d’État, ministre de la consommation et de lutte contre la vie chère.
Un rapport général, contenant l’état des lieux de la situation sur le terrain, les propositions de la société civile et les suggestions concrètes à l’Etat est attendu au terme desdites assises.
« Ce que nous attendons en tant que gouvernement, ce n’est pas qu’il ait une litanie de mesures, mais des propositions concrètes que nous pouvons mettre en œuvre dans l’immédiat et que nous mettrons en œuvre ensuite à court, moyen et long terme », insisté Alain-Claude Bilie-By-Nze, Premier ministre du Gabon.