Le ministre de la culture s’est s’expliqué, mardi 4 avril au Palais Omar Bongo Ondimba
sur le projet de loi portant statut des artistes et des acteurs culturels de en République gabonaise.
Ce projet de loi, «vise à doter l’artiste et l’acteur culturel d’un statut juridique dans le but d’une amélioration véritable de leurs conditions professionnelles et sociales» ; Le texte, a-t-il poursuivi, « reconnaît une diversité de libertés et de droits fondamentaux inhérents à la qualité d’artiste et d’acteur culturel, et confère à ces derniers, entre autres, un cadre juridique adapté à l’exercice de leur activité». Max-Samuel Oboumadjogo était venu plus déterminé que jamais, mercredi 5 avril, devant le Parlement, pour défendre la valorisation de notre patrimoine culturel.
Au Palais Omar Bongo Ondimba, plusieurs intervenants se sont succédé chez les sénateurs présents pour questionner le ministre de la culture, sur certains aspects techniques de son projet de loi.
«J’ai été auditionné par les vénérables sénateurs qui, au-delà du texte que je leur ai présenté, avaient déjà compris et cerné le problème, je pense. Il ne reste donc plus que la prochaine étape qui consiste à analyser à leur niveau et à prendre la décision qui s’impose. Mais je pense qu’ils devraient répondre par l’affirmative.»
Si le ministre de la culture est sorti confiant de cette audition, il n’ y était allé seul. Max-Samuel Oboumadjogo était accompagné par de nombreux artistes et acteurs culturels parmi lesquels Patience Dabany, Angèle Assélé, Vickos Ekondo, Serge Abessolo, Hilarion Nguema et bien d’autres.
«Ça ne peut pas être le combat d’une seule personne, et encore moins celui du seul ministre, c’est avant leur combat. Il était donc important qu’ils viennent. Je suis très touché par ce geste qui me donne la force pour enfoncer des portes», a-t-il indiqué.
Judex Manfoumbi