Maganga Moussavou, s’engage à réaliser une autoroute interprovinciale

Contrairement à la Transgabonaise qui se construit actuellement sur un seul axe (Libreville/Franceville), le président du PSD veut en établir une autoroute qui serait tentaculaire à toutes les provinces.

Le chantre de la provincialisation, système de gouvernance consistant à mettre à l’honneur le développement des régions grâce au principe de décentralisation et de déconcentration, est davantage convaincu en tant que grand économiste, qu’une route bien pensée est inévitablement un facteur de développement d’un pays et de cohésion sociale des populations.

Il oppose à la Transgabonaise actuelle se construisant uniquement pour lier la capitale Libreville à Franceville, une autoroute interprovinciale avec plusieurs connexions.

Ça s’appelle la route de développement, car elle permettrait de désenclaver toutes les provinces avec pour résultante, un accroissement des échanges entre les provinces et donc, une meilleure circulation des personnes et des biens.

En n’en point douter, cette autoroute s’était pour Maganga Moussavou et le PSD, un facteur de cohésion et du renforcement du vivre ensemble.

D’autant que les différents gouvernements grâce au principe de la décentralisation, disposeront de moyens colossaux pour penser le développement de leur province en y apportant toutes les commodités en infrastructures de base.

Le président du PSD, lequel vient de boucler une tournée provinciale à la faveur des congrès décentralisés de ce parti, a pris le temps d’expliquer aux gabonaises et gabonais de l’intérieur du pays les avantages de la provincialisation à contrario de la situation précaire actuelle  » le tour du Gabon que nous venons d’effectuer, a été édifiant sur la situation catastrophique que vit le pays », a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, pour redonner un peu d’espoir à ses concitoyens, Maganga Moussavou, souhaite en cas d’élection de sa personne à la magistratures suprême, consacrer 10 milliards chaque année au profit de chaque région et la mise en place d’un revenu universel de 25000 pour chaque gabonais  » il est tout à fait normal qu’un gabonais vivant dans un pays extrêmement riche, commence sa vie avec ce revenu minimum », a déclaré cet ancien de la Banque Mondiale.

C’est dire que l’élection présidentielle de 2023, sonne l’heure de la détermination chez Pierres Claver Maganga Moussavou. Pour ce dernier, la possible concertation prévue entre l’opposition gabonaise et l’exécutif, doit constituer l’occasion pour aborder toutes les questions sur une élection transparente t crédible à tous les candidats. Même si l’on sait par lui, que l’opposition ne présentera pas un candidat unique, mais et environ trois de manière à contrer le candidat du PDG dans toutes les contrées du pays. Du reste,le président du PSD veut que la durée de campagne passe de 15 jours à un mois, histoire de permettre à chaque candidat d’aller se promouvoir un peu partout à travers le Gabon en raison des moyens qui ne sont pas les mêmes pour tous les candidats.

Michel Mbinah