La Ligue panafricaine et patriotique de défense de la souveraineté (Lippades) a animé, le 29 décembre dernier, une conférence de presse à la Chambre de Commerce de Libreville, près de deux semaines après sa sortie officielle, le 18 décembre dernier.
Les différents leaders de ce regroupement politique qui compte, entre autres, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou et Thierry d’Argendieu Kombila, ont appelé le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba à ouvrir un cadre de concertation politique avec eux afin de créer les conditions d’une élection apaisée.
« Nous devons ensemble rechercher les conditions d’organisation en 2023 des élections politiques plus apaisées et un processus électoral intègre et toujours transparent
C’est le chef de l’État qui a la responsabilité de fixer les contours d’une rencontre de la classe politique de notre pays « , a déclaré Thierry d’Argendieu Kombila.
Selon ce nouveau regroupement politique, l’interpellation officielle d’Ali Bongo Ondimba à une concertation vise à impulser » les réformes du Code électoral « . Ces réformes sont d’ailleurs souhaitées par l’ensemble de la classe politique, le tout matérialisé par une délibération du CND lors de sa dernière session.
A quelques mois de la présidentielle au Gabon, alors que les tensions dans le pays se font de plus en plus ressentir, la Lippades dit: « Notre approche est empreinte de réalisme et de pragmatisme. Elle ne vise ni plus ni moins qu’à éviter les obstacles au dialogue et à toute rencontre féconde de la classe politique « .
Pour ceux n’étant de la Lippades, Thierry d’Argendieu prévient. « Cette partie de l’opposition attentiste et irréaliste semble vouloir privilégier le jeu des postures au détriment de l’efficacité de l’action visant à atteindre des objectifs et des aspirations légitimes du peuple gabonais à un mieux-être résultant d’une démocratie réelle et affirmée ».
Judex Manfoumbi
