Être d’une compétence reconnue notamment par le grand public, devrait être un élément qui nous distingue des autres dans la société.
Et, à titre indicatif, on pourrait avoir pour mémoire, le duo de choc Victor Moundounga et Heinrick Bokoko dans les métiers de la presse, pour persuadé.En effet, ces deux brillants journalistes et cameramen ont appris à faire leur travail dans les règles de l’art, allant jusqu’à innover au point de susciter des vocations auprès de la jeunesses gabonaise par rapport à leur savoir-faire.
Vrai pour vrai, ils sont passés pour être incontournables dans la corporation journalistique, obtenant au passage le respect mérité de leurs confrères de tous les bords. Que l’on soit du public où du secteur privé, Victor Moundounga et Heinrick Bokoko, sont devenus des marques déposées dont on ne peut dissocier du professionnalisme sectoriel, Et ça, c’est un truisme qui aurait pu retenir l’attention des plus hautes autorités, notamment lorsqu’il faille primer des talents.
Sauf que nombreux sont ceux qui comme moi, sont restés sur leur faim, voir abasourdis, après que le Chef de l’Etat ait décerné des récompenses à plusieurs artistes sans que ces deux référents du journalisme ne soient pris en compte.Ce qui a été difficile à croire, pour ces nombreux jeunes qui se sont toujours identifiés à ces deux As des As.
Alors que comprendre ?Si tant est que ces récompenses visaient à primer la méritocratie, alors le mérite aurait voulu que Victor Moundounga et Heinrick Bokoko en soient cités parmi les heureux bénéficiaires.Car ils représentent non seulement le 4e pouvoir, mais encore et surtout parce qu’ils sont au cœur d’un secteur qui a aussi pour vocation de distraire et d’éduquer le grand public grâce au génie des mots. De là, on ne peut pas séparer le journaliste et le cameramen du reste des artistes, car on comprend très bien que tous les deux font un travail d’esprit capable de toucher et d’émouvoir le plus grand nombre.
On se souviendra encore de l’effet que nous procure chaque reportage signé par Victor Moundounga et Heinrick Bokoko. Et ce n’est pas rien, si ces deux noms sont devenus génériques au sein de notre société.Aussi, on se demande encore si la méritocratie est-elle véritablement un apanage à Gabao ?Et pour cause, il faut que nous arrivions à distinguer nos référents professionnels, selon des critères plus justes et universels, qui prennent en compte notamment le savoir-faire et la reconnaissance du marché.
Vu sous cet angle, il y a comme un goût d’inachevé, que de voir Victor Moundounga et Heinrick Bokoko ne pas êtres primés par le premier bâtisseurs gabonais au moment de remettre des récompenses aux artistes gabonais.
A moins de croire qu’il y aura un deuxième tour pour ceux qui ont été injustement oubliés par faute de temps au moment de dresser la short liste des heureux bénéficiaires.
Judex Manfoumbi