Le mercredi 10 avril 2024, la communauté musulmane du Gabon a célébré avec ferveur la fin du Ramadan, le mois saint de jeûne. À Libreville, cette journée a été marquée par une série d’événements soulignant la spiritualité et la générosité qui caractérisent cette période.
Pour donner une importance particulière à cette journée, le président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques Gabonaises (CSAIG), Abdu Razzaq Kambogo, et le Grand Imam du Gabon ont organisé un grand repas à l’hôtel Palm Beach, désormais connu sous le nom de Beach Club. Ce repas a réuni de nombreuses personnalités, dont le Premier Ministre, Raymond Ndong Sima, ainsi que d’autres membres du gouvernement. Pour les autorités musulmanes, le mois du Ramadan est non seulement une période de jeûne et de prière, mais aussi une opportunité pour les croyants de se rapprocher de Dieu et de promouvoir la réconciliation.
La journée a débuté par la prière de l’Aïd, qui a eu lieu à la grande mosquée Hassan 2. Après 30 jours de jeûne, les musulmans, jeunes et adultes, se sont rassemblés en grand nombre pour cette prière spéciale dirigée par le Grand Imam du Gabon, Tidjani Baba Gana. Dans son discours, le Grand Imam a souligné la signification profonde du Ramadan, invitant les fidèles à continuer sur la voie de la piété et de la bienveillance même après la fin du mois saint.
Après la prière, les festivités ont continué avec le grand repas organisé à l’hôtel Palm Beach. Les convives ont partagé un moment de convivialité et de partage, renforçant les liens communautaires et célébrant ensemble la fin du Ramadan. Cette journée a été l’occasion pour la communauté musulmane du Gabon de se rassembler, de remercier Dieu pour les bénédictions reçues pendant le mois de jeûne et de renouveler leur engagement envers les valeurs de solidarité et de compassion.
En célébrant l’Aïd al-Fitr, les musulmans du Gabon ont montré une fois de plus la force et la diversité de leur communauté, ainsi que leur attachement aux principes de l’islam. Cette journée restera gravée dans les mémoires comme un moment de paix, de fraternité et de spiritualité pour tous les Gabonais, quelle que soit leur foi.