Interdits sur toute l’étendue du territoire national, suite aux nombreuses plaintes des usagers sur des cas de corruption et de racket, les controles routiers refont surface à Libreville. La Fesytrag monte au créneau.
Les chauffeurs de taxis de Libreville, dénoncent à nouveau les tracasseries routières. En effet, alors que les contrôles routiers sont interdits sur toute l’étendue du territoire national depuis le 6 septembre dernier, le président de la Fédération des Syndicats des Transports Autonomes du Gabon (Fesytrag) dénonce le retour sur le terrain, des policiers de certains commissariats comme Nzeng-Ayong, Sogatol, Belle-vue, La Fopi, PK12 et Usi
Trop c’est trop, car si l’on s’amusait à calculer ce que perd un taximan par jour lors des contrôles routiers au profit des hommes en uniforme, c’est seulement un total faramineux et le pauvre chauffeur rentre bredouille à la maison. En revanche, les fonctionnaires au service de l’État s’en sortent avec les poches pleines, attendant de pieds fermes leurs salaires à la fin du mois.
Devant ces comportements cupides et véreux auxquels les victimes sont exposées, la Fesytrag interpelle le ministre de l’Intérieur en vue de mettre fin au retour en force de ce phénomène malveillant qui ternit l’image du pays et sabote les efforts salutaires déjà entrepris.
Judex Manfoumbi