Depuis le 12 août 2022, les agents municipaux sont en grève. Un mouvement alternatif avec un service minimum qui démarrait à 11 heures sur tous les sites municipaux. Contre toute attente, le 17 octobre dernier, le mouvement d’humeur s’est endurci avec la fermeture des portes de l’Hôtel de ville et des différentes Mairies d’arrondissement de la capitale gabonaise.
De quoi figurer parmi les principaux points abordés à l’ouverture du conseil municipal de la Mairie de Libreville, le 20 octobre dernier.
Les agents grévistes réclament entre autres, la régularisation de leurs situations administratives, la revalorisation de leurs salaires, le règlement de l’ardoise due à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ou encore la liquidation des derniers droits des décédés.
Dans le souci de dégeler la situation, Christine Mba Ndutume a rassuré sur la considération qu’elle porte aux partenaires sociaux. Mot d’ordre a été donné pour apporter des solutions à leurs revendications.
Pour le Secrétaire général de la mairie de Libreville, Hans Émerie Dickarado « beaucoup d’avancées avaient déjà été obtenues dans le cadre du protocole d’accord conclu ». Du côté des syndicalistes, plusieurs injustices demeurent encore au cœur de leur mécontentement. Ils soulignent par exemple que sur 2 039 agents municipaux, seulement 1350 ont pu bénéficier d’un avancement avec des effets financiers y relatifs. Une situation révoltante que doit nécessairement prendre en compte le conseil municipal pour mettre un terme à cette crise qui pénalise fortement les usagers.
Judex manfoumbi grand reporter