L’IFAB a organisé une session de formation au profit des arbitres de football gabonais. L’objectif étant d’instruire les arbitres nationaux, sur l’évolution de la loi d’arbitrage au niveau international. Le cas de la main, a été longuement évoqué ce vendredi 21 octobre 2022, sise à la salle de réunions de l’ANPI.
Cette formation s’imposait pour les arbitres gabonais, au regard de la loi d’arbitrage qui a enregistré près de 95% de changements depuis l’Assemblée générale annuelle de l’IFAB.
Aussi, pour ce premier jour de formation, le formateur qui est un instructeur FIFA a longuement abordé le cas de la main qui peut être dans le cadre du jeu intentionnelle ou non intentionnelle.
Ce que l’on a pu retenir, c’est qu’une main dans le déroulement d’une action n’est pas nécessairement une faute. L’arbitre dans une fraction de 3 secondes, doit pouvoir décider s’il y a faute ou pas en évitant de tomber dans la subjectivité.
Selon cet entendement, une main peut conduire à la faute lorsque le joueur augmente l’emprise de son corps vers le ballon.
Par ailleurs, un défenseur qui fait main en pleine surface de réparation alors qu’il est en train de défendre son camps, ladite main ne peut être considérée comme une faute.
A contrario, lorsque c’est un attaquant qui fait main dans sa propre surface de réparation, il y a systématiquement un penalty mais sans aucun carton. Car, conformément à l’évolution de la loi d’arbitrage, il n’existe plus de double pénalisation.
L’instructeur FIFA qui a d’abord été un arbitre international évoluant depuis la Belgique, n’exclut pas que les arbitres ont besoin d’avoir également une bonne dose de psychologue pour contenir un match en évitant les dérapages. De même qu’il a estimé, qu’il y a aujourd’hui des joueurs qui sont passés maîtres à piéger les arbitres par la stimulation de leur corps.
Une séance vidéo a été nécessaire pour étudier toutes les phases de jeu impliquant une main, toute chose qui a pu bien entendu contribuer à la bonne compréhension des arbitres lors de ce premier jour de formation.
A noter qu’on parle d’une formation qui devrait s’étaler jusqu’à dimanche prochain avec plusieurs thèmes qui seront abordés telle que la phase d’hors jeu prévue pour la deuxième journée. Objectif : donner à l’arbitre gabonais les informations essentielles, pour amener ce dernier à mieux exercer sa profession. Et ce, à un moment où la loi d’arbitrage a connu des profonds changements, soit près de 95% de modifications.