Gabon: un accord national à la paix pour mettre fin aux manifestations post électorales

A l’approche des éléctions locales, législatives et présidentielles prévues pour 2023, plusieurs partis politiques de l’opposition et de la majorité, la société civile, les associations, les confessions religieuses se sont engagés à soutenir toutes actions en faveur de la promotion des valeurs de paix et du développement du Gabon, en apposant leur signature sur une convention.

Le processus de signature de l’Accord de Paix a été lancé le 20 octobre dernier par le cabinet State Consulting Group Afrique, cabinet international d’investigations, d’analyses et de coaching politique, représenté par Rodrigue Maïssa Nkoma, et dirigé par Bonaventure Nzigou Manfoumbi président du comité de pilotage.

Cette convention devrait contenir les engagements pris par ses acteurs, notamment:
demander aux membres des partis signataires, la société civile, les associations, les confessions religieuses et à leurs nombreux partisans de s’abstenir de toute insulte, intimidation, incitation à la violence, et de se comporter conformément à l’Etat de Droit après l’annonce des résultats; de condamner publiquement les actes de violence, leurs instigateurs et auteurs.

« Il était question que les différents acteurs puissent formellement s’engager au travers d’une convention  pour que cet engagement qui est solennel puisse responsabiliser les uns et les autres, pour que lorsqu’on ira demain à la convention, appeler les compatriotes à la signature de l’appel à la paix et au développement de notre pays, que chacun de nous puisse reconnaitre cet acte que nous avons posé »,  a indiqué le président du comité de pilotage Bonaventure Nzigou Manfoumbi.

Les travaux ayant abouti à la signature de la convention qui a été ratifiée afin que chacun se reconnaisse dans son engagement, se sont tenues en prélude à la signature de la charte, de la Convention Républicaine et Patriotique pour la paix et le Développement du Gabon qui se déroulera ce 22 octobre à l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET). Tous les gabonais épris de paix sont appelés à y prendre part.

Judex manfoumbi grand reporter