Afin de combler le déficit en enseignants, notamment dans le cycle primaire, et secondaire, le gouvernement a lancé pour l’année 2022-2023, un recrutement de plus de 700 enseignants vacataires. Ce qui est encore loin du compte.
En effet, selon les données du ministère gabonais de l’Éducation nationale, au niveau du pré-primaire, l’on note un déficit de 270 enseignants ; primaire, 1 224 ; secondaire générale, 486 ; secondaire technique et professionnel, 233.
Selon le ministère, ce déficit s’explique par plusieurs facteurs : le nombre élevé d’enseignants malades et déchargés de cours, soit 279 en 2020 ; le nombre d’enseignants décédés et non remplacés numériquement, soit 79 pour la seule période de 2021-2022 dans le Grand-Libreville (Libreville, Akanda, Owendo) ; le nombre élevé des départs à la retraite pour la période allant de 2020 à 2021 (281) ; le nombre d’enseignants n’accomplissant pas leur volume horaire, soit 1047. Sans oublier, le nombre très élevé d’enseignants bénéficiant des nominations politiques, ou administratives ou détenteurs d’un mandat électif ; le gel des recrutements depuis 2018, et à la suspension de la mise sous présalaire.
Judex Manfoumbi journaliste d’investigation