(Gabon) Les écogardes ont enterré la hache de guerre pour 3 mois

L’ANNÉE 2021 avait été celle de l’affrontement avec la direction générale, accusée de ne pas prendre en compte les revendications des écogardes. En ce début d’année, la guerre a fait place à la trêve, à défaut de réconciliation. Après avoir annoncé leur entrée en grève le 14 janvier dernier, les écogardes du Gabon ont décidé de faire une trêve de 3 mois. 

Les écogardes qui avaient annoncé leur entrée en grève dès le 14 janvier ont décidé d’être plus modérés, en optant pour une trêve de 3 mois. A en croire le secrétaire général du Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg), qui avait d’ailleurs annoncé l’entrée en grève, il est question de laisser du temps aux nouveaux responsables nommés à la tête de deux départements importants de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), les Ressources humaines et les Affaires financières.

«Ce sont des nouvelles personnes qui ont été nommées au cours du dernier Conseil des ministres et nous avons eu à discuter avec le directeur des ressources humaines. Ce qui n’avait jamais été fait auparavant parce que, la directrice des ressources humaines sortante ne nous avait jamais reçu durant 2 ans», a déclaré Sosthène Ndong Engonga. Selon lui, à peine nommé, ce dernier a ouvert les discussions avec le Syneg tout en promettant des améliorations dans le quotidien des agents de l’ANPN.

Le Syneg  est en effet depuis l’année dernière engagé dans un bras de fer avec les employeurs autour de certaines revendications. Après une série de grèves et menaces de grèves, le syndicat a décidé de surseoir sa menace de grève brandit il y a quelques jours et qui devrait être remise à l’ordre du jour si un accord n’était pas intervenu après 3 mois.

Les écogardes du Gabon réclament la régularité des salaires, l’assurance maladie complémentaire et dénoncent le problème de licenciement abusif d’un de leur collègue licencié depuis près d’un an. «Tout a été démontré que son licenciement était abusif. Donc, il doit être réintégré», a commenté Sosthène Ndong Engonga. «Nous avons posé ces 3 préalables pour que dans le délai de 3 mois que nous leur accordons, qu’ils puissent au moins nous apporter des solutions à ces 3 préalables».

Les nouveaux responsables nommés à la tête de deux départements importants de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), ont très bien accueilli cette initiative.