(Gabon) la présidente de l’UN fixé le cap 2023

L’Union nationale (UN) a effectué sa rentrée politique le 8 janvier à Libreville. La nouvelle équipe dirigeante, conduite par Paulette Missambo, a adressé au peuple gabonais ses vœux de santé et de réussite, tout en appelant au ressaisissement de chacun pour sauver ensemble notre «Gabon», au regard de la crise multiforme qui ruine le pays.

Habitée par la volonté commune de proposer au pays un projet de développement qui conduit à l’amélioration de l’environnement politique, économique, social et culturel et partant, au mieux-être pour tous, la présidente de l’UN a fixé le cap des actions à venir dans l’optique de mieux positionner le parti à la conquête des victoires sur les trois prochaines échéances électorales qui pointent à l’horizon 2023.

Le nouveau leader de l’Union Nationale, Paulette MISSAMBO considère que les enjeux politiques actuels se situent au niveau des élections qu’organisera le Gabon en 2023. Ces dernières seraient l’espoir du peuple gabonais qui «aspire au changement, dans la transparence et le respect des valeurs démocratiques».

Dans cette optique, MISSAMBO propose entre autres de renforcer l’unité de son parti et «poursuivre son implantation sur l’ensemble du territoire et au sein de la diaspora», «militer pour un système électoral qui éloigne le spectre d’événements de triste mémoire» et «agir de concert avec toutes les forces vives acquises à l’idée de changement».

Toutes ces propositions partent des constats selon lesquels certains militants se reprendraient en invectives qui viseraient à écorner l’image du parti, fragilisant ainsi son unité. «Chacun de nous doit comprendre qu’il est impératif et urgent pour l’Union Nationale de rassembler, se rassembler, se réorganiser et se réimplanter. Avec méthode, dans l’affirmation de nos valeurs et dans le respect de nos Statuts et de notre Règlement intérieur, nous devons agir ensemble», a-t-elle exhorté avant d’affirmer que «les résultats des élections couplées d’octobre 2018 ne sont pas seulement le produit de la fraude à grande échelle. Ils sont aussi l’expression d’une crise de confiance au sein de l’opposition autant qu’ils révèlent une montée de l’abstention».

Judex Manfoumbi