Une inquiétude de la société civile Depuis un certain temps les bonbons pasteurs comme on a l’habitude de le dire sont à pied d’œuvre dans le monde et le Cameroun n’est pas épargné de ce crime. Certains pasteurs se sont lancés à la recherche de la fortune et ont mis sur pied des églises d’arnaque qui fonctionnent avec des marabouts qui peuvent lire ce qui va vous arriver.L’objectif est d’avoir beaucoup de fidèles à l’église et la parole devient plutôt un danger pour les populations lors des investigations menées en 2000 par Herve Yemdji, journaliste d’investigationOn a constaté que l’église en Afrique a toujours été un moyen de division même à l’époque des missionnaires, on se souvient du discours de Léopold 2 en envoyant des missionnaires en Afrique. Ce qui a démontré parmi tant d’autre que la plupart des pasteurs en Afrique sont des charlatans et le Cameroun n’est pas épargné. Voici une histoire qui s’est déroulée au Ghana. Les Ghanéens appellent le service de police à arrêter un pasteur et des associés qui ont été vus baigner des femmes à l’église le 31 décembre 2021. Le bain Crossover était destiné à être une purification. Le bain croisé de l’église locale intervient à peine quelques jours après que la police ghanéenne ait averti que tout prophète qui libère une prophétie sans avoir de preuve sera arrêté.La vidéo est devenue virale, provoquant des réactions non seulement des Ghanéens, mais aussi de l’Afrique entière. Cela démontre toujours ces faux pasteurs qui passent le temps à escroquer les populations nuit et jour. « Nous de la société civile nous allons en l’état faire quelque chose, vous savez l’église est bien pour notre bien-être parce que cela permet à un enfant de savoir distinguer le bien et le mal mais si dans les églises les pasteurs sont les menteurs il font semblant qu’ils partent à la montagne parce qu’ils partent diner avec le diable. L’argent est leur meilleure idole, la vraiment il faut dénoncer haut et fort parce que certaines églises dites de réveil au Cameroun sont un danger pour le peuple camerounais », Pierre Mvogo, membre de la société civile.
*Herve Narcisse Yemdji*
