(Gabon) *la vie est un long fleuve tranquille au CLR Il y a quelques semaines *

le Centre des libéraux réformateurs (CLR), parti membre de la Majorité républicaine sociale et pour l’émergence, a fait la chronique sur tous les supports médiatiques traditionnels comme numériques, sur les déchirements internes, entre le président-fondateur, Jean-Boniface Assélé Dabany et la Déléguée générale, Nicole Assélé.

Une brouille qui a été le lait de la presse, d’autant que le père s’en prenait ouvertement à la fille, sur sa non-maîtrise de la chose politique.L’opinion a eu droit à des positions tranchées entre le président-fondateur et la déléguée générale du CLR.

Mieux, le père, Jean-Boniface Assélé Dabany, a même convoqué d’urgence une réunion du bureau politique du CLR, au cours de laquelle, il avait, avec le bagout qu’on lui connaît, presque prononcé la destitution de sa fille, Nicole Assélé.

Laquelle, à son tour, ne supportant pas cette sorte de pagaille a convoqué quelques jours après, le même directoire.

Mais là, on apprend que le président-fondateur n’a jamais destitué la déléguée générale.Il semble avec la réponse de l’intéressée qui a convoqué une réunion avec le directoire, que la presse est passée à côté de la vérité, nonobstant quelques secousses dans le parti. Nicole Assélé a d’ailleurs déclaré : « Est-ce que vous êtes sûrs qu’il a prononcé des mots comme destitution ou alors, c’est vous qui avez interprété ce qu’il a dit lors de sa communication ? C’est la question que je me pose. Je suis venue aujourd’hui, pour éclaircir les choses.

C’est vrai que l’actualité est brûlante, il y aurait un combat ici au CLR. Mais, je vous assure qu’il n’y a pas péril en la demeure. Je suis venue éclaircir les choses avec le directoire.

Le président fondateur aimerait que nous revoyions les textes issus du congrès de 2019.

C’est ce qu’il a dit.

C’est que pour lui, il y a beaucoup d’incompréhensions dans ces textes qui font en sorte qu’on a l’impression d’avoir un bicéphalisme au niveau du CLR. Parce que beaucoup de cadres et de militants n’ont pas bien compris, président du conseil politique, délégué général. Qui fait quoi, qui fait ceci…»

Les journalistes qui ont rapporté et relayé ce fait du président-fondateur auraient mal interprété ses propos ? Gageons que les choses de la cuisine interne au CLR ont repris leur cours normal.

Et que l’énergique président-fondateur éviterait de mettre les bâtons dans les roues de la déléguée générale, dont il a dit dans une interview au journal L’Aube, qu’elle ferait mieux de s’occuper de la médecine que de la politique qu’elle ne maîtriserait pas.

Judex Manfoumbi