(Gabon) POINT DE PRESSE DE Maître ONDO NGUEMA Nicaise Narcisse, Avocat à la Cour

Les parents de la victime ont porté plainte contre les policiers, présumés auteurs de ce crime. L’enquête préliminaire menée par l’inspection de police avait permis de déférer deux policiers, présumés auteur de ce crime contre la personne de feu APEDO AMOUMOU Cédric.

Le 26/08/2020, un Brigadier -chef Major et une Lieutenant, tous deux policiers, ont été présentés au Parquet de la République. Dans son réquisitoire d’information le Parquet de la République affirme que pèsent sur les agents présumés auteurs de ce crime, je cite :« Des présomptions suffisantes d’avoir volontairement porté des coups ayant entrainé la mort d’APEDO AMOUMOU CédricD’avoir également tenté d’extorquer des fonds à Dame BLIVI ADOLE AKOFA Aimée (la mère de la victime) »L’ex Juge en charge du troisième cabinet d’instruction du Tribunal Judiciaire de Libreville avait décerné un mandat de dépôt provisoire de neuf (9) jours à l’encontre des policiers, présumés auteurs du crime contre la personne de APEDO AMOUMOU Cédric.

Au mépris de son mandat de dépôt qui devait expirer le 04/09/2020, l’ex juge d’instruction en charge du 3ème cabinet d’instruction avait levé ledit mandat de dépôt au bout de 3 jours, ce que j’avais contesté.Le 07/09/2020, j’ai fait appel de l’Ordonnance de mise en liberté d’office après incarcération provisoire rendu par le Juge en charge 3ème cabinet d’Instruction. Le 07/09/2020, j’ai saisi également le Président de la chambre d’Accusation Ordinaire de la Cour d’Appel Judiciaire de Libreville suite à l’appel de l’ordonnance de mise en liberté d’office rendu par le Juge en charge du 3ème cabinet d’Instruction.

Entre temps, le Juge en charge du 3ème cabinet d’Instruction s’est dessaisi de ce dossier au profit du 1er cabinet d’Instruction. Suivant mon appel formulé devant la chambre d’accusation, Madame le juge en charge du 1er cabinet d’instruction a transmis le dossier au Parquet de la République depuis le 24/11/2020 pour transmission au Parquet général puis à la chambre d’accusation.

Depuis le 24/11/2020, la procédure qui oppose la famille APEDO aux policiers de la BAC est volontaire bloquée par un magistrat en fonction au parquet de la République près le Tribunal de Libreville.24/11/2020 24/11/2021, ça fait un an et 1 mois qu’un magistrat exerçant au parquet de la République près le Tribunal de Libreville empêche la poursuite de la procédure. C’est pourquoi après maintes relances écrites et verbales, restées vaines, je demande à Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville de prendre ses responsabilités afin que le dossier de mon client soit transmis au Parquet général puis à la chambre d’accusation qui devra examiner la demande de mandat de dépôt que j’ai formulée à l’encontre des huit policiers, présumés auteurs du crime contre Feu APEDO AMOUMOU Cédric.

Je tiens à relever que la famille APEDO est durement éprouvée par la perte coups sur coups de feu APEDO AMOUMOU Cédric (fils) puis de APEDO (père), décédé des suites des chagrins nés de la mort subite de son fils. Cette famille réclame que JUSTICE leur soit rendue

Les parents de la victime ont porté plainte contre les policiers, présumés auteurs de ce crime. L’enquête préliminaire menée par l’inspection de police avait permis de déférer deux policiers, présumés auteur de ce crime contre la personne de feu APEDO AMOUMOU Cédric. Le 26/08/2020, un Brigadier -chef Major et une Lieutenant, tous deux policiers, ont été présentés au Parquet de la République.

Dans son réquisitoire d’information le Parquet de la République affirme que pèsent sur les agents présumés auteurs de ce crime, je cite :« Des présomptions suffisantes d’avoir volontairement porté des coups ayant entrainé la mort d’APEDO AMOUMOU CédricD’avoir également tenté d’extorquer des fonds à Dame BLIVI ADOLE AKOFA Aimée (la mère de la victime) »L’ex Juge en charge du troisième cabinet d’instruction du Tribunal Judiciaire de Libreville avait décerné un mandat de dépôt provisoire de neuf (9) jours à l’encontre des policiers, présumés auteurs du crime contre la personne de APEDO AMOUMOU Cédric.

Au mépris de son mandat de dépôt qui devait expirer le 04/09/2020, l’ex juge d’instruction en charge du 3ème cabinet d’instruction avait levé ledit mandat de dépôt au bout de 3 jours, ce que j’avais contesté.Le 07/09/2020, j’ai fait appel de l’Ordonnance de mise en liberté d’office après incarcération provisoire rendu par le Juge en charge 3ème cabinet d’Instruction.

Le 07/09/2020, j’ai saisi également le Président de la chambre d’Accusation Ordinaire de la Cour d’Appel Judiciaire de Libreville suite à l’appel de l’ordonnance de mise en liberté d’office rendu par le Juge en charge du 3ème cabinet d’Instruction.Entre temps, le Juge en charge du 3ème cabinet d’Instruction s’est dessaisi de ce dossier au profit du 1er cabinet d’Instruction. Suivant mon appel formulé devant la chambre d’accusation, Madame le juge en charge du 1er cabinet d’instruction a transmis le dossier au Parquet de la République depuis le 24/11/2020 pour transmission au Parquet général puis à la chambre d’accusation.

Depuis le 24/11/2020, la procédure qui oppose la famille APEDO aux policiers de la BAC est volontaire bloquée par un magistrat en fonction au parquet de la République près le Tribunal de Libreville.24/11/2020 24/11/2021, ça fait un an et 1 mois qu’un magistrat exerçant au parquet de la République près le Tribunal de Libreville empêche la poursuite de la procédure. C’est pourquoi après maintes relances écrites et verbales, restées vaines, je demande à Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville de prendre ses responsabilités afin que le dossier de mon client soit transmis au Parquet général puis à la chambre d’accusation qui devra examiner la demande de mandat de dépôt que j’ai formulée à l’encontre des huit policiers, présumés auteurs du crime contre Feu APEDO AMOUMOU Cédric.

Je tiens à relever que la famille APEDO est durement éprouvée par la perte coups sur coups de feu APEDO AMOUMOU Cédric (fils) puis de APEDO (père), décédé des suites des chagrins nés de la mort subite de son fils. Cette famille réclame que JUSTICE leur soit rendue.

Judex Manfoumbi