Ce matin, les salons majestueux du Palais du Sénat ont été le théâtre d’une rencontre significative entre Mme Paulette MISSAMBO, Présidente du Sénat de la Transition, et M. Nicaise MOULOMBI, Président de l’ONG Croissance Saine Environnement. Ce dernier occupe également des postes stratégiques en tant que Président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l’Économie verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC) et deuxième Vice-Président du Conseil économique, social et environnemental.
Des préoccupations de la société civile au cœur des discussions
L’audience s’est principalement centrée sur les préoccupations exprimées par la société civile quant à la révision imminente de la loi 35/62 relative aux associations en République Gabonaise. Cette législation, cruciale pour le tissu associatif du pays, est au cœur des débats et suscite de nombreuses attentes. M. MOULOMBI a mis en exergue la nécessité d’une sensibilisation accrue des différents acteurs politiques, de la société civile ainsi que des forces de sécurité et de défense en matière de gouvernance démocratique
L’alerte sur la pollution industrielle et les initiatives locales
Au cours de l’audience, M. MOULOMBI a tenu à faire partie de ses préoccupations quant à la pollution industrielle qui gangrène certaines régions du pays, en particulier la ville économique de Port Gentil. Il a souligné les découvertes récentes de niveaux préoccupants de pollution et a détaillé les mesures déjà mises en place, telles que les opérations de nettoyage des caniveaux et des trottoirs, réalisées en collaboration avec
La ville d’Omboué n’a pas été en reste, avec des discussions approfondies sur les résultats des évaluations des sites industriels réalisés par l’Observatoire du Développement Durable. M. MOULOMBI a proposé de faire un exposé détaillé au Sénat sur ces problématiques, mettant en avant l’importance d’un dialogue constructif entre le Sénat et le gouvernement de la transition pour trouver des solutions durables aux problèmes.
Le plaidoyer pour la transparence et la lutte contre l’exploitation illicite
Un point crucial abordé lors de cette rencontre a été le plaidoyer en faveur de la transparence dans la gestion des ressources extractives. M. MOULOMBI a insisté sur la nécessité de publier les contrats pétroliers afin de renforcer la crédibilité et la transparence internationale du Gabon. Cette démarche, selon lui, est essentielle pour assurer une gestion.
Les discussions ont également touché l’exploitation illicite des forêts, une souffrance majeure dans le contexte actuel. M. MOULOMBI a évoqué les récentes initiatives du ministre des Forêts visant à récupérer les bois abandonnés, soulignant l’importance de telles actions pour préserver les ressources forestières du Gabon.
Renforcer la coopération pour une meilleure gouvernance
Cette audience, d’une durée d’environ une heure, a permis de mettre en lumière les points essentiels de coopération entre les différentes parties. Mme MISSAMBO et M. MOULOMBI ont convenu de l’importance d’une collaboration étroite pour renforcer la gouvernance environnementale et démocratique au Gabon
Les échanges fructueux ont également porté sur les populations de Mounana, gravement affectées par la radioactivité de l’uranium. M. MOULOMBI a souligné l’urgence d’intervenir
Conclusion
Cette rencontre entre Mme Paulette MISSAMBO et M. Nicaise MOULOMBI marque un pas significatif vers une meilleure gouvernance environnementale et une gestion plus transparente des ressources naturelles du Gabon. Les initiatives discutées et les propositions formulées témoignent d’un engagement commun à répondre aux défis environnementaux et à promouvoi
La coopération entre le Sénat de la Transition et les organisations de la société civile, représentées par des acteurs tels que M. MOULOMBI, est essentielle pour bâtir un avenir durable et équitable pour tous les Gabonais. Les prochaines étapes consisteront à traduire ces discussions en actions concrètes.
