Les gérants des kiosques de rue du Pari Mutuel Urbain Gabonais (PMUG), veulent mettre sur la place publique les pratiques inadéquates et indélicates de leur entreprise. Ils parlent même « d’esclavagisme ».
« Nous travaillons du lundi au dimanche sans arrêt, sans congés avec des salaires dérisoires « , explique l’un d’entre eux. Le PMUG est cette entreprise de jeux hippiques, paris sportifs, loteries, jeux virtuels et paris online implantée au Gabon depuis 1993. Elle possède aujourd’hui un réseau de distribution d’un millier de kiosques.
Autre problème soulevé, l’imposition du contrat de courtage fixé à 4%. Selon les employés, ce contrat de courtage, fixé à 4% par leur Direction n’offre pas d’avantages sociaux, car il les classe en personne exerçant un métier libéral, donc tenues elles-mêmes de payer leurs impôts, leurs cotisations et autres prestations sociales sur les salaires perçus. Une situation qui perdure depuis 30 ans.
Une injustice et des conditions de travail inhumaines qui devraient interpeller le CTRI.
