Une entreprise gabonaise fait l’objet de discriminations au Sénégal, son propriétaire a été chassé

Gervais Ango, un jeune entrepreneur gabonais a investi plus de 450 millions de francs CFA pour l’ouverture d’une entreprise d’élevages de poulet de chaire au Sénégal. C’était sans compter sur la xénophobie reconnue des sénégalais, notamment sur celle de son concurrent Babacar N’Gom, qui a réussi à l’entraîner à la ruine. Gervais Ango a dénoncé des « discriminations » dont feraient l’objet son entreprise gabonaise au pays de Macky Sall.

De quoi crisper les relations entre le Gabon et le Sénégal.

Après avoir subi, le revers de la médaille en investissant au Sénégal, le compatriote Gervais Ango a dénoncé des « discriminations » dont ferait l’objet son entreprise dans le pays.

Il a énuméré devant le 4e Vice-président de l’Assemblée nationale, Geoffroy Foumboula Libeka, une liste de griefs assez inquiétante.

« Cet ancien de Total Marketing Gabon se retrouve aujourd’hui ruiné, abusé avec plusieurs enfants déscolarisés et des dettes à n’en plus finir !» , a déclaré Geoffroy Foumboula Libeka.

Cela s’est traduit par une moindre transparence, un accès inégal aux marchés publics, des discriminations sur les normes et exigences en matière de sécurité, ainsi que des exigences en matière de localisation et de transfert de données », a-t-il dit.

Et le 4e Vice-président d’ajouter : « Un homme d’affaires gabonais doit se sentir en sécurité quant il investit au Sénégal et réciproquement pour un homme d’affaires Sénégalais quand il investit au Gabon ».
«Les gabonais, comme toute autre personne au Sénégal, doivent être protégés contre le racisme et les discriminations qui en résultent, notamment lorsque l’on sait que le Gabon accueille une forte diaspora sénégalaise évaluée selon les statistiques de 2021 entre 30 et 40 000 âmes. Et que ces ressortissants exercent aussi bien des activités formelles qu’informelles avec une emprise sur des secteurs spécifiques ».

Forcément, la question se pose : y a-t-il des discriminations vis-à-vis de l’entreprise créée par ce gabonais au Sénégal ? « La réponse est très simple : oui ! », assène Gervais Ango. « Quand je sais que beaucoup de Sénégalais au Gabon ont eu des marchés publics gabonais en lieu et place des gabonais, aujourd’hui un seul sujet gabonais a été chassé à ciel ouvert parce qu’il a voulu faire du bien au peuple Sénégalais », s’offusque un internaute.

Pour le 4e Vice-président de l’Assemblée nationale, ce dossier mérite peut-être que le président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema s’y penche.

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