Nicaise Moulombi, figure influente en tant que Président de Croissance Saine Environnement et leader du Haut Conseil des Acteurs Non-Étatiques du Gabon, a récemment partagé son point de vue sur la durée de la transition politique au Gabon. Moulombi, également 2e vice-président du CESE, a souligné que les enjeux cruciaux liés à la survie des populations et à la restauration de l’économie méritent une priorité accrue par rapport à la fixation prématurée de la durée de la transition.
Bien que Moulombi reconnaisse le mérite d’une transition d’un à deux ans, il met en garde contre une approche hâtive de cette question. Il rappelle que la feuille de route du CTRI, sur deux ans, s’aligne principalement sur les objectifs de la charte de la transition et les normes internationales.
Plaidant en faveur d’un dialogue national souverain et inclusif, Moulombi suggère que la durée de la transition pourrait nécessiter trois(3) ou quatre ans (4). Il insiste sur l’importance de comprendre les conséquences potentielles de la présumée falsification de la signature du président déchu sur les plans économique, environnemental et social.
Les préoccupations de Moulombi s’étendent au-delà de la politique, touchant des aspects concrets tels que l’effondrement d’infrastructures en moins de dix ans. Il questionne l’utilisation des fonds publics dans de tels projets, soulignant la nécessité de se concentrer sur des questions plus pressantes que la durée de la transition lors du prochain dialogue national.
Le leader de Croissance Saine Environnement salue la reconnaissance des combattants gabonais par le président de la Transition, soulignant l’importance de résoudre les problèmes liés au développement durable, à l’environnement et au cadre de vie.
En conclusion, Moulombi encourage à adopter une approche prudente dans la redéfinition de la durée de la transition. Il met en lumière que les défis du Gabon vont au-delà des questions électorales, englobant des préoccupations plus vastes telles que la restitution des biens détournés et la nécessité de financer le développement du pays. Il salue également la décision des Chefs d’État de la CEEAC de maintenir le siège de l’institution au Gabon, renforçant ainsi la cohésion sous-régionale.
Judex Manfoumbi