Au Gabon, les députés adoptent le projet de loi portant création du Contrôle général de l’État

Cette nouvelle mouture du texte votée au Parlement et voulue par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) au Gabon, a été défendue par la ministre de Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa.

Le projet de loi portant ratification de aql’ordonnance 0001/PR/2023 portant création du Contrôle général de l’État (CGE) a été largement adopté récemment par l’assemblée nationale. Il remplace à juste titre l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) dont les résultats n’auraient pas été probants.

Ainsi, le Contrôle général de l’État devra présenter « des garanties d’efficacité et de neutralité dans l’accomplissement des missions de contrôle, d’audit, d’évaluation et de Conseil des services de l’État et des Collectivités locales ».

Parallèlement, l’Assemblée nationale a également adopté le projet de texte portant réorganisation de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Cette refonte s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de permettre à cet organe de répondre pleinement à ses missions. Il faut dire que depuis sa mise en place, la CNDH n’a jamais pris à bras-le-corps les questions de protection et de défense des droits inhérentes à toute personne.