Axel Jesson AYENOUE, maire du 4e arrondissement de Libreville, communément appelé « la Mairie du bonheur, » s’est exprimé sur la persistante problématique des faux actes de naissance qui sévit depuis des décennies au Gabon.
Le maire souligne que la question des faux actes de naissance n’est pas nouvelle, mais perdure depuis des décennies. Il attribue cette pratique aux délais courts de déclaration de naissance dans le passé, obligeant certains parents à recourir à des faux actes. Cependant, grâce à l’évolution technologique et aux nouvelles lois, le nombre de faux actes diminue.
Ayant identifié des paramètres tels que la calligraphie, les signatures, et les dates, les autorités peuvent désormais repérer les faux actes. Les délais de déclaration ont été étendus à 15 jours, contribuant également à réduire les fraudes. Afin de renforcer la lutte, le maire préconise une collaboration entre différentes institutions, notamment l’état civil, les mairies, les tribunaux, et le ministère de la Justice.
Concernant les étrangers, le maire rappelle que toute personne en République gabonaise, qu’elle soit étrangère ou gabonaise, a le droit d’obtenir un acte de naissance pour son enfant. Cependant, il clarifie que l’acte de naissance ne confère pas la nationalité, celle-ci étant acquise selon les conditions fixées par la loi.
En conclusion, le maire AYENOUE appelle à la rigueur et à une collaboration soutenue entre les institutions pour préserver l’authenticité des actes de naissance, assurant ainsi une gestion plus efficace de cette dimension cruciale de l’identité civile au Gabon.