Libreville, le 1er décembre 2023 – Le Syndicat National des Agents de la Marine Marchande (SY.NA.M.M.) a tenu un point de presse ce jour pour dresser un bilan de la situation de la marine marchande gabonaise.
Le SY.NA.M.M. a exprimé son soutien aux nouvelles autorités du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), mais a également souligné les nombreuses difficultés que rencontre le secteur.
Une administration à bout de souffle
Le syndicat a notamment pointé du doigt la caducité des textes législatifs et réglementaires, qui ne sont plus adaptés aux évolutions du secteur. Il a également critiqué le nombre important d’intérims au sein de la Direction Générale de la Marine Marchande (DGMM), qui ne permet pas de garantir une bonne continuité des services.
La catastrophe de l’Esther Miracle
Le SY.NA.M.M. a également rappelé la catastrophe de l’Esther Miracle, qui a fait 62 morts en mars dernier. Le syndicat a dénoncé la « chasse aux sorcières » qui a été menée contre les responsables de la DGMM, alors que les causes de l’accident ne sont pas encore connues.
Des revendications sociales
Le syndicat a enfin formulé plusieurs revendications sociales, notamment le paiement des arriérés de frais de visites, la reconnaissance du corps des affaires maritimes comme étant paramilitaire, et l’ouverture d’une enquête sur le registre international d’immatriculation des navires.
Un secteur à réformer
Au vu des nombreuses difficultés qui ont été soulevées, il apparaît que le secteur de la marine marchande gabonaise a besoin d’une profonde réforme. Le CTRI doit se saisir de ce dossier et prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des navires et des personnes qui y travaillent.