Ce lundi 30 octobre, une page importante s’est tournée dans l’histoire politique du Gabon avec la rentrée parlementaire des Sénateurs et Députés de la Transition. Après des semaines de litiges devant la cour constitutionnelle, les parlementaires ont enfin pu entamer leur travail au sein de cette assemblée inédite.
L’une des premières tâches de cette nouvelle législature a été d’adopter un règlement intérieur, jetant ainsi les bases du fonctionnement de ce parlement atypique. L’ordre du jour ne manque pas de défis, notamment l’élaboration d’une nouvelle constitution et la révision de plusieurs textes de loi, qui marqueront une étape cruciale dans l’évolution politique du pays.
L’agenda parlementaire prévoit également l’examen de la loi des finances pour 2024, ainsi que celle liée à l’exercice budgétaire 2023, déterminant ainsi les orientations socioéconomiques du Gabon. Ce parlement se distingue par son absence de majorité et d’opposition, privilégiant une approche de collaboration et de consensus. De plus, la participation active d’acteurs de la société civile ajoute une dimension inédite à la vie parlementaire gabonaise.
Au total, 168 parlementaires, composés de 98 Députés et 70 Sénateurs, sont désormais en charge de mettre en œuvre les décrets n°0017/PT/PR et 0018/PT/PR du 6 octobre 2023, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique au Gabon. Cette rentrée parlementaire ouvre la voie à l’espoir d’un avenir politique plus inclusif et collaboratif pour le pays.
