Libreville, le 11 septembre 2023 – Me Gisèle Eyue Bekale, avocate du nouveau ministre des Mines du Gabon, Hervé Patrick Opiangah, a tenu un point de presse hier Lundi 12 septembre pour réfuter les allégations du journaliste d’investigation Romain Molina. Dans une déclaration devant les médias, elle a vigoureusement défendu son client contre les accusations de diffamation portées par Molina
Selon Me Bekale, Romain Molina a posté une vidéo mettant en cause Monsieur Opiangah, malgré plusieurs plaintes avec constitution de partie civile déposées contre lui pour diffamation devant le Doyen des juges d’instruction de Paris. Elle a qualifié les actions de Molina de médiocrité journalistique, soulignant qu’il n’a jamais mis les pieds au Gabon et ne peut parler valablement du pays.
La vidéo publiée par Molina le 11 septembre 2023 aurait directement mis en cause l’honneur et la réputation de Monsieur Opiangah, l’accusant de pédo-criminalité. Me Bekale a insisté sur le caractère infondé de ces accusations, rappelant que son client bénéficie de la présomption d’innocence et n’a jamais été inculpé, placé en garde à vue ni l’objet d’une enquête judiciaire.
Elle a condamné fermement la propagation d’informations diffamatoires par un non-gabonais prétendant être journaliste, en violation de la déontologie journalistique et des lois gabonaises protégeant la dignité humaine. Monsieur Opiangah a l’intention de recourir à tous les moyens légaux pour poursuivre Romain Molina, et deux plaintes antérieures ont déjà été déposées à Paris pour les mêmes motifs.
Les ordonnances de renvoi devant le tribunal correctionnel ont été rendues contre la chaîne de télévision France 24, complice présumé de Molina. Une audience est prévue le 19 septembre 2023 devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel à Paris.
Me Bekale a déclaré que Romain Molina, actuellement en Espagne pour échapper à la justice, devra répondre de ses actes. Une troisième plainte a été déposée contre lui, et une demande de commission rogatoire en Espagne est envisagée pour qu’il comparaisse devant le tribunal correctionnel.
La liberté de presse est essentielle, mais Me Bekale a souligné que la diffamation a ses limites, et c’est là que commence la responsabilité