Le groupe d’opposants réunis au sein de la Dynamique de la transition politique et pacifique au Gabon (DTPPG) se mobilise, tous ses membres, pour convaincre les autorités de l’impérieuse nécessité de mettre en place une transition politique et pacifique au Gabon et pour tenter de sauver notre pays de « l’implosion ». Depuis son lancement en février dernier, leur pétition a déjà recueilli plus de 300 000 signatures. Mais il en faut plus.
Une pétition dans laquelle ils dénoncent l’échec du PDG dont il faut désormais tourner la page et passer à autre chose. « Le mariage contracté depuis 55 ans, n’a accouché que mensonges, corruption généralisée, détournement de deniers publics, crimes rituels, arrestations arbitraires des compatriotes, violations des droits, chômages des jeunes, maltraitances des retraités etc…», a martelé Laurent Angue Mezui, porte-parole de la Dynamique, jeudi 6 juillet 2023, lors d’une conférence de presse.
Pour DTPPG, la transition politique et pacifique constitue la voie de sagesse, pour éviter des lendemains chaotiques. Ses membres se disent être opposés au calendrier proposé par le Centre gabonais des élections (CGE) et validé par le Conseil des ministres le lendemain. Ils estime qu’il n’y a pas lieu de tenir les élections générales dans la précipitation. « À travers cette conférence de presse, nous lançons un vibrant appel à tous les patriotes, toutes les intelligences de la nation: politiques, confessions religieuses, société civile, diaspora , chefs coutumiers et partenaires du Gabon, où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs conditions sociales, a, non seulement signer la pétition appelant la mise en place d’une transition politique et pacifique dans notre pays, mais aussi à nous rejoindre pour que nous portions très haut, dans un élan patriotique, le projet de la Transition politique et pacifique au Gabon.
Chacun de nous doit sortir de son empyrée, j’allais dire de sa zone de confort, mettant de côté ses intérêts personnels et égoïstes pour porter ce projet pour le Gabon de demain. C’est maintenant que se construit « LA DEUXIÈME REPUBLIQUE « , » a indiqué Laurent Angue Mezui.
Le porte-parole de la Dynamique n’a pas manqué d’appeler à la responsabilité des uns et des autres face à l’histoire. « Par ailleurs, nous interpelons la communauté nationale et internationale à prendre au sérieux, le risque très élevé d’implosion qui guette notre pays car plusieurs indicateurs sont au rouge et le peuple gabonais est à bout. Nous n’avons pas besoin de médecin après la mort, ou alors de pompiers après l’incendie. C’est maintenant où jamais », a-t-il conclu.
Mihindou
