Le Président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé,
a officialisé sa décision ce mercredi, lors d’une déclaration face à la presse nationale et internationale.
Comme le laissaient présager son attitude et ses déclarations depuis le retrait de son parti de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence (MRSE), Jean Boniface Assélé a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. «Chers compatriotes, (…) j’ai décidé, en mon âme et conscience, de me porter candidat à la magistrature suprême pour les élections présidentielles du mois d’août prochain. (…) Que vive le Gabon, notre Patrie !», a confirmé le Général à la retraite.
Le leader du CLR a affirmé qu’il se trame sous nos yeux ce qu’on pourrait qualifier de Grand Remplacement.
« Ce Grand Rassemblement s’opère à la Présidence, dans le Gouvernement, à la Mairie centrale de Libreville ainsi que dans certains secteurs de souveraineté ; les Etrangers prennent discrètement le contrôle des postes à la place des Gabonais », a-t-il relevé.
M. Assélé a ensuite expliqué les raisons qui l’ont poussé à briguer un mandat à la tête du Gabon. « Ma candidature vise deux missions primordiales: – Rétablir la dignité des gabonais en mettant hors d’état de nuire ces personnes nuisibles, en majorité novices, autour du Président de la République. Laisser perdurer la situation actuelle, c’est accorder cinq années supplémentaires à ces personnes pour continuer à conserver le contrôle du pays et poursuivre leur entreprise de spoliation. -Permettre au Président de la République, toujours malade, à mon humble avis, de se soigner convenablement et de retrouver toute son autonomie personnelle sur tous les plans « , a-t-il indiqué.
Une déclaration surprenante, pour un parcours qui l’est tout autant. Jean Boniface Assélé est l’oncle maternelle de l’actuel Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, probablement candidat à sa propre succession. « Je pense que le moment est venu de défendre la patrie en lui redonnant son rayonnement « , a martelé le président du CLR.
Mihindou
