Les conditions de travail du nouveau président du Conseil d’administration de l’institut gabonais de l’image et du son (IGIS) restent déplorables. Non seulement Régis Massimba n’a jamais eu de voiture de fonction, mais fait face depuis sa nomination à une absence de bureau.
Dans les locaux de l’IGiS, Régis Massimba, porté en avril 2021 à la tête de l’IGiS, n’a toujours pas de bureau ni de véhicule de fonction.
L’ancien directeur des programmes de la Télévision privée locale TéléAfrica, ancien animateur de radio et d’événementiels, avait jusqu’ici squatté le bureau affecté au directeur général adjoint de l’institut. Sauf que Jeff Roméo Apaga nommé récemment à ce poste aurait tout naturellement demandé au PCA de bien vouloir libérer son bureau afin qu’il s’installe.
Rappelons qu’au regard de sa grande expérience dans la communication, Massimba avait été promu PCA de l’IGIS, avec la lourde mission de faire du Gabon un modèle en matière de production et de réalisation à travers son carnet d’adresses particulièrement bien fourni. Désormais, c’est dans les couloirs de l’institut que cet illustre animateur travaille à la réussite de sa noble mission.
L’IGIS, créé en février 2010 en remplacement du Centre national du Cinéma (CENACI), a pour mission de développer la production cinématographique et audiovisuelle gabonaise. Que fait donc Rodrigue Mboumba Bissawou, le très médiatique Ministre de la Communication pour trouver une solution à cette situation ?
Judex Manfoumbi