Chambre de Commerce: le gouvernement refuse (toujours) d’organiser les élections

Voilà un scénario inédit : Le Gouvernement snobe les élections du nouveau président de la Chambre de Commerce et refuse de nommer un administrateur provisoire. Les pouvoirs publics ont-ils des complicités dans la gestion de la Chambre de Commerce depuis des lustres?

En effet, le Gouvernement semble faire la sourde oreille aux cris de détresse voire de secours lancés par les entreprises exerçant sur le territoire national par presse interposée et qui constituent le tissu économique du pays par une négligence fautive qui entraîne désormais l’inaction voire la mort totale de la Chambre de Commerce pourtant qui reste un des meilleurs instruments de promotion de notre économie le vrai porte parole des entreprises et du secteur privé auprès des pouvoirs publics et même à l’international.
Qu’est-ce que le Gabon gagne en gardant la Chambre de Commerce désactivée à l’heure où les populations ont besoin d’un pays qui se porte bien étant capable de relever les défis et résoudre les préoccupations prioritaires des gabonais.

Toujours souriant, portant plus volontiers le pull que l’uniforme chemise cravate, Francis Jean Jacques EVOUNA, le Président du Conseil Gabonais du Patronat (CGP) a coutume d’aller droit au but. Pour lui, négliger la Chambre de Commerce est une grave erreur tactique.
« La Chambre de Commerce doit assurer une économie forte dans un pays. Elle permet aux entreprises qui constituent le tissu économique d’exercer leur activité de façon pérenne. C’est très grave de la laisser ainsi dans un état comateux depuis 13 années. Ça alors, c’est quoi même ? », a-t-il tweeté.

Les entreprises gabonaises sont très surprises de constater un tel désintérêt de la part des pouvoirs publics. Vivement que cette situation trouve rapidement une solution fiable pour le grand bonheur de l’économie gabonaise qui au demeurant voudrait être relancer.
Qu’est-ce qui fait peur au Gouvernement pour permettre à la Chambre de Commerce d’apporter son expertise à l’économie gabonaise? Qui vivra verra