[Tribune libre] Affaire Dina: le droit de Réponse d’un jeune étudiant Gabonais à l’étranger.

Mon avis sur la question du meutre de l’adolescente étudiante Gabonaise Dina à karabuk en Turquie.

Oui ! cette jeune compatriote est décédée dans des conditions bizarres et qui ont ému une grande majorité des Gabonaises et Gabonais ainsi que de nombreux défenseurs des droits humains à travers le monde. Ce crime crapuleux témoigne de la Barbarie Congénitale à certaines sociétés en échec moral ainsi que le mépris dont sont victimes les africains dans certains pays en perte de repères. Ces pays où l’humain n’est respecté que conditionnellement à sa ressemblance idéologique, culturelle, par la couleur de sa peau ou par l’observance des mêmes principes religieux. Malgré la globalisation qui est à l’origine du greffage culturel et le métissage des rapports entre les communautés humaines musulmanes, juives, animistes, chrétiennes, bouddhistes, orthodoxes, concervatrices , progressistes etc.. qui en principe devrait mettre un terme à ces clivages et de l’isolationnisme des peuples ( chacun renfermé sur ces croyances au grand mépris de la différence et de la diversité ) , certains axes et régions du monde ont pérennisé des concepts moyenâgeux au 21ème siècle, une période poste – des lumières. La globalisation qui a aboutie à la mondialisation fixe le cap d’un village planétaire où tout se contacte, se mêle et se partage, le monde devient de ce fait une chose publique qui appartient à tous. Ce qui devrait concourir à s’accepter mutuellement et de se débarrasser des considérations raciales, religieuses, culturelles et idéologiques: sans plus êtres Turques – Africains ; Européens-Arabes ; Africains- Arabes ou Asiatiques… etc mais plutôt de concevoir chez l’individu l’acceptation de l’autre dans ce prisme de la mondialisation où on parle aujourd’hui dans la croisée des chemins. Tout est en interconnexion .
À juste titre, Dans la déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948: il est dit que tous les hommes naissent égaux et libres. donc en principe méritent le respect de leur dignité quelqu’en soit le milieu de vie où ils se trouvent. Malheureusement, le cas du meutre de Dina relève l’indignité , l’oppression et la tyrannie dont sont victimes les ressortissants africains dans des pays qui estiment que leurs cultures et modes de vie sont les plus beaux modèles et au-dessus des nôtres. Dans ces pays lorsqu’on est africain, l’on te regarde du bas des pieds comme si l’on était répugnant ainsi que l’absence de tolérance vis-à-vis du Peuple Noir dans certaines situations . Pourtant , l’Afrique bien que derrière sur le plan du développement, reste un continent où se cultivent encore de belles valeurs humaines comme la solidarité , le partage et les principes du respect du sacré, où l’étranger est reçu avec la plus grande hospitalité. choses que l’on ne retrouve plus ailleurs. Autrement dit, sont des produits dévalués sur le marché de la morale humaine. L’atteinte des tabous, le non respect des frontières humaines comme la fâcheuse tendance sexuelle à la mode dans des sociétés occidentalisées. Là-bas, être homosexuel est normal, diront-ils c’est un choix de vie. Je ne crois pas mes yeux. Sous d’autres cieux, on s’attaque honteusement à la polygamie pratiquée dans certaines communautés africaines. Du deux poids, deux mesures et de la théorie du complot orchestré par les pourfendeurs de notre Africanité.

Comprendre le meurtre de Dina autour des comportements déviants de nombreux de nos compatriotes à l’étranger.

Dina est une adolescente Gabonaise de 17 ans qui a effectué le voyage pour des études à l’étranger à l’instar de milliers d’autres . Comme bons nombres de parents qui ont des moyens financiers, ses parents en l’occurrence sa mère qui est , depuis l’annonce de cette déchirante nouvelle, le cœur brisé , ont pris la décision de l’envoyer à karabuk en Turquie pour assurer sa réussite et la mettre dans des conditions adéquates et pour son épanouissement. Les circonstances de ce drame révèlent beaucoup de manquement dans la sécurisation des ressortissants étrangers et beaucoup plus africains dans ce pays islamique mais dans la pratique occidentalisé. l’État Gabonais prenant ses responsabilités, a entamé des démarches visant à faire toute la lumière sur cette situation. À ce jour, après insistance et à travers des pressions diplomatiques de l’État Gabonais, plusieurs arrestations ont déjà été relevées afin d’aboutir à une enquête concluante, chose qui se fait actuellement par l’appareil judiciaire et diplomatique Turque.

Si Dina est morte c’est parce que le système éducatif Gabonais laisse à désirer ? Non ! pas forcément. En effet, depuis des décennies plusieurs Gabonais ont été formés à l’étranger aux frais de l’État par l’autruchement d’une bourse d’étude . Certains mués dans un complexe , sont restés à l’étranger sans le moindre souci de faire le sens retour pour mettre à contribution les savoirs faire reçus au service de l’administration et de la participation à la formation de nombreux jeunes Gabonais sur place afin d’améliorer l’offre de formation. Certains étudiants qui n’ont jamais eut le moindre diplôme ont même honte de rentrer au pays et se sont livrés à des activités illicites et immorales comme la fourberie vis-à-vis des jeunes arrivants. de la surenchére lors de la sollicitation de certaines facilités, du proxénétisme aggravé, de l’ivrognerie, du chantage et plusieurs autres activités semblables. Autant dire le lot des récriminations portées contre ces derniers. Souvenons-nous de ces nombreuses arrestations des jeunes Gabonais au Sénégal, de la sortie d’une Responsable diplomatique Gabonaise en Turquie sur les réseaux sociaux qui s’insurgeait colériquement contre le comportement peu moral de nos jeunes soeurs Gabonaises en Turquie qui au lieu de se préoccuper de leurs études ont pour nouvelles fonctions dans ce pays , être des professionnels du striptease dans des boîtes de nuit et de la pornographie à grande échelle via des scènes obscènes , du lesbianisme entre autres actes immoraux. Et quant aux garçons, de grands preneurs de Tabac et autres drogues dures pour ne citer que cela. Même récital au Sénégal où certaines de nos sœurs ont pris comme fonctions d’être des influenceuses du Sexe à grande vitesse . Les fameux accords de Dakar, véritable duplicité. Le film est que une jeune compatriote arrivant au Sénégal trouve un jeune Gabonais parfois de Bonne moralité, décide de vivre avec ce dernier. Mais quelques temps seulement après, dans la même cité ou communauté, elle viendrait à entreprendre des rapports sexuels avec les plus offrants et deviendra plus tard , la cible d’autres mecs et la pétasse de la communauté. Pour ce qui est des jeunes compatriotes , le constat est ahurissant, le mal est grave, certains n’ont jamais dépassé les 10 crédits à l’université, ou bien reçoivent des notes de pitié lorsqu’ils s’efforcent d’être réguliers sur les bancs , pourtant ils ont été envoyés par l’État Gabonais ou leurs parents. Entre la concussion, les jeux troubles ou même encore la feemanie envers les jeunes soeurs Gabonaises, ces jeunes compatriotes à l’étranger en général et au Sénégal, En Afrique du Sud , au Ghana en particulier dans la plus grande majorité sont devenus des véritables acteurs nollywoodiens,des gigolos et des poltrons. Foulant ainsi des deniers publics de notre pays et les sacrifices financiers énormes de leurs parents au néant. J’ai souvenance d’un jeune compatriote Gabonais qui fasait le sujet des conversations dans les groupes WhatsApp des étudiants Gabonais au Sénégal pour une histoire de mise en gage de son passeport pour un prêt d’argent. Comment peut-on en arriver jusque là ? Ce type n’était pas à son premier coup selon les témoignages. Mais un escroc avéré. Voilà un peu les retours de certains jeunes Gabonais à l’étranger. Pourtant le dictionnaire Larousse définit le ressortissant d’un pays à l’étranger comme figure d’ambassadeur. Cela dit ,un digne représentant de son État à l’extérieur. Cette appellation notabiliaire nécessite l’exemplarité de l’individu à travers un comportement respectueux du pays d’accueil ainsi que la morale humaine. Le jeune Gabonais est une personne susceptible de représenter à l’étranger une certaine image de son pays ou qui est chargée d’une mission : Un ambassadeur de la jeunesse Gabonaise dans le pays où il se trouve. Il se doit d’être courtois, respectueux et d’être un étudiant exemplaire dans les campus.

La responsabilité de l’État Gabonais.

D’un point de vue diplomatique, l’État Gabonais est signataire d’un certain nombre d’accord et de traité avec plusieurs pays dans le monde. Il est de son ressort d’assurer la protection de ces citoyens à l’intérieur du pays mais aussi au-delà des frontières avec des instruments administrativo- juridictionnels et constitutionnels dont il dispose. Seulement, l’État Gabonais n’a pas forcément les instruments administratifs et matériels adéquats pour protéger ses citoyens dans certains pays réputés pour être des pays où règnent de plus en plus la terreur et une détestation du noir. Les africains ne sont pas la bienvenue partout. D’aucuns parlerons de la pérennisation du sentiment anti-africain. Le cas de la Tunisie nous fait école et les stigmates sont bien visibles.
La force dont un pays dispose dans un autre pays est d’abord son ambassade ou consulat. C’est par la qualité des rapports que sa représentation diplômatique entretien avec les autorités du pays et en fonction des moyens mis à sa disposition qu’elle agit. Cest pourquoi elle existe . Aussi, je voudrais faire remarquer que c’est aux autorités du pays qui accueille les citoyens du pays partenaire ou signataire d’un accord ou coopération, d’assurer la protection civile de ces derniers. C’est un principe qui fonde le climat de confiance qui règne entre les États Amis . Mais malheureusement nous remarquons , pour le déplorer , que les ressortissants de ces pays, sont plus en sécurité dans nos pays que nous ne le sommes dans les leurs. Incroyable mais vrai.
Dans les rapports diplomatiques, il devrait y régner, le principe de réciprocité dont nous faisons observation entre les États-Unis et d’autres puissances économiques et politiques du monde. Dès l’annonce du meurtre de Dina , l’État Gabonais à entrepris des démarches visant à faire ressortir la lumière sur les circonstances de ce crime odieux de notre compatriote, après une pression des Autorités Gabonaises , il en ressort que plusieurs personnes ont été arrêtées pour des besoins d’enquête supplémentaires. Chose qui dénote du devoir d’un État qui se veut soucieux pour ces citoyens.
Si l’on peut reconnaître la faiblesse du système éducatif Gabonais, il n’en demeure pas moins, que des avancées majeures sont aujourd’hui percetibles dans certains secteurs avec notamment la construction de plusieurs centres de formations multisectoriels qui sont pour la plupart fonctionnels aujourd’hui. D’aucuns parlerons de grève à répétition, oui, l’explication pourrait aussi être l’épineuse question suivante  » quid du patriotisme des acteurs de l’éducation nationale et de l’encadrement des jeunes Gabonais ? Au Gabon, les fonctionnaires du Secteur de l’éducation secondaire et de l’enseignement Supérieur ont des salaires enviables par rapport à ceux perçus par leurs collègues de la sous-région Afrique centrale, mais dans ces pays on relève difficilement de grève. Chez nous,la grève devient un chantage financier ou encore un fond de commerce du mécontentement politique de certains acteurs de la société civile sous couvert de revendications corporatrices. Hélas, le mal est fait.

Affaire à suivre

Roy ATIRET BIYE journaliste en fin de formation ESSTIC Cameroun : Étudiant Gabonais à l’étranger .