Fini le temps où seul le nom du parti était valorisé, place à « la proximité », à la mise en avant des actions sociales sur le terrain ! Les élections locales, législatives et présidentielles n’y échappent pas, à l’étiquette du parti s’ajoute plus que jamais la connaissance du terrain. Et le Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) l’a très bien compris.
Les élections d’août prochain sont une excellente occasion pour poser la question du lien démocratique, celui qui unit représentants et représentés. Et avec elle, celle de la légitimité des premiers à décider à la place des seconds.
Dans cette veine, les ambitions du CLR pour les élections générales de 2023 sont connues de tous. La formation politique de Jean Boniface Assélé, compte faire autant, si ce n’est plus, qu’en 2013, année au cours de laquelle le parti était arrivé en tête dans deux arrondissements sur 6 que compte Libreville, lors de l’élection municipale.
Et ce, à travers des initiatives innovantes et la présence permanente sur le terrain afin de poursuivre la dynamique enclenchée par le parti il y a 10 ans.
Le CLR joue le renouvellement et le rajeunissement des cadres et des candidats aux prochaines élections
Après les exclusions définitives des cadres tels que Nicole Assélé et Alexandre Tapoyo,
ce parti de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence (MRSE)
a subi une cure de jouvence avec l’arrivée de nouveaux membres du secrétariat exécutif et administratif permanent.
L’écurie de Jean Boniface Assélé s’est entourée de jeunes qui valorisent l’interconnaissance, l’écoute, la communication entre les candidats aux élections et les populations.
« Dans le troisième arrondissement de Libreville, nous avons Juste Roméo Mouyopa, Secrétaire général adjoint 3 chargé des jeunes et Sylvain Ombinda Talheywa III, Coordinateur Communal de Libreville, car ils sont le symbole de la combativité et de la continuité « , nous explique un fervent militant du CLR.
L’écoute comme posture, la proximité comme valeur : l’enracinement exhibé inciterait presque à conclure au retour triomphant du CLR d’antan. Le politicien professionnel, hors-sol, arrogant, n’a plus la côte et sa place au sein du parti.
Revoilà femmes et hommes de terrain du CLR, humblement à l’écoute de leurs concitoyens, solidement adossés aux arrondissements et aux problèmes « concrets » que les populations rencontrent « au quotidien ».
Sylvain Ombinda Talheywa III, fugure incontournable dans le 2ème siège du 3ème arrondissement de Libreville, pense que ce mouvement est en bonne position pour surprendre lors des élections : « Il y a bien longtemps que nous n’étions pas à ce stade de préparation », a-t-il déclaré.
La nouvelle campagne d’adhésion et de promotion du parti se poursuit dans le pays et le président-fondateur Jean Boniface Assélé devrait être satisfait.