IRA, ira pas ? Joël Yannick Nguema Ellang, militant de base de la fédération A dans la commune de Mitzic laisse toutes les portes ouvertes à son éventuelle candidature aux prochaines législatives, en 2023.
S’il ne l’annonce pas clairement, il a critiqué, avec force, la discrimination dont font l’objet les militants sans « poste » au sein du Parti démocratique gabonais (PDG), lors des échéances électorales. C’était à l’occasion d’une cérémonie organisée par ses soins pour honorer les femmes de la commune, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la Femme gabonaise.
La salle des fêtes de la mairie de Mitzic a, le week-end dernier, servi de cadre à la cérémonie marquant la célébration de la journée nationale de la Femme gabonaise, organisée par Joël Yannick Nguema Ellang. « Ce geste rentre dans la politique de partage prônée par le Chef de l’Etat », a-t-il indiqué.
Occasion pour le militant de base de la Fédération A d’annoncer sa rentrée politique et dans la foulée « briser » le mythe qui existe au sein du PDG. « Ce mythe consiste à dire que les cadres du PDG ne peuvent pas être à coté ou avec les militants qui ne disposent pas de poste », affirme Joël Yannick Nguema Ellang,, avant d’ajouter : « Avec ou sans poste, quand on soutien le président de la République, on peut le faire même avec 100 francs ! ». M. Nguema Ellang estime que le succès du parti à Mitzic « dépendra en grande partie du choix des candidats qui devront le représenter» en 2023.
« La meilleure manière de soutenir le président de la République, c’est d’être proche des populations, ouvert sur la société, pratiquant la politique de partage », insiste-t-il.
« Les hommes qui sont désignés pour apporter des victoires au Chef de l’Etat, ne sont généralement pas des hommes proches des populations et donc pas à l’écoute de celles -ci. Ces erreurs casting sont à l’origine des difficultés au sein du PDG », ajoute-t-il pour enfoncer le clou.
Judex Manfoumbi journaliste d’investigation