Gabon : MCVL: « Le Gabon est malade et il faut le soigner » (Emmanuel Mve Mba)

Le  président du Mouvement citoyen des volontaires des libertés (MCVL), Emmanuel Mve Mba a échangé récemment avec les femmes commerçantes de Nzeng-Ayong, lors d’une rencontre au cours de laquelle il a de nouveau lancé l’appel à la tenue d’un référendum à l’initiative citoyenne.

 Le Mouvement citoyen des volontaires des libertés (MCVL), poursuit sa tournée nationale qui aura pour objectif général, d’une part la poursuite de la consultation de la notabilité et bien entendu toutes les forces vives de nation. D’autre part, les installations des Comités des Volontaires des libertés et la formation des observateurs électoraux sur toute l’étendue du territoire national.

Récemment, le mouvement était du côté de Nzeng-Ayong, où son président, Emmanuel Mve Mba a échangé avec les femmes commerçantes.

Le MCVL constate que l’initiative du référendum soit du parlement ou de l’exécutif, or il existe une troisième voie qu’on appelle la voie citoyenne. « Parce que les libertés fondamentales sont confisquées par ce même parlement, nous avons pris l’initiative d’aller vers les populations pour demander ce référendum », a déclaré  Emmanuel Mve Mba.

Le leader du MCVL a attiré l’attention du peuple souverain, sur l’éventualité d’une modification constitutionnelle devant permettre, selon les rumeurs persistantes,  au parlement  (Sénat et assemblée nationale) d’élire le Président de la République.  

« Au nom de la priorité nationale, le MCVL s’insurge contre cet énième manipulation qui viserait la matérialisation d’un régime monarchique au Gabon. Aussi met-il en garde les députés, sénateurs, conseillers municipaux et départementaux et la cour constitutionnelle contre ce coup d’Etat constitutionnel qui se préparerait à l’orée des élections présidentielles de 2023», a prévenu avec indignation  M. Mve Mba.

Le MCVL qui entend s’opposer fermement à cette éventualité, annonce qu’il entend poursuivre sa tournée nationale, pour passer le message. « Il est temps de relancer le Gabon. Le Gabon est malade, il faut le soigner et il n’ y a que la société civile pour le faire », a-t-il martelé.

Judex Manfoumbi journaliste d’investigation