Le 35è sommet de l’Union africaine s’est ouvert ce samedi 5 février à Addis-Abeba en Ethiopie.Les Chefs d’Etat et de gouvernements africains africains se sont réunis en sommet extraordinaire ce samedi à Addis-Abeba en Ethiopie.
Pour ce 35è sommet ordinaire, d’importants sujets chauds sont au menu. Il s’agit notamment de la récurrence des Coups d’état en Afrique de l’Ouest, de la lutte contre la pandémie du coronavirus et l’épineuses question sur le statut d’observateur octroyé à l’Israël en juillet dernier.« La situation sécuritaire du continent aujourd’hui est profondément marquée par la métastase du terrorisme et de la dangereuse résurgence des changements anticonstitutionnels. D’ailleurs les deux phénomènes établissent des liens de causalité connus de tous« , a déclaré Mahamat Faki Moussa, président de la commission de l’UAÀ l’issue de ce sommet, c’est le président sénégalais Macky Sall qui prendra les commandes de l’UA pour l’année à venir, trouvant sur son bureau de gros dossiers. Le plus brûlant sans doute, tant par sa portée politique que par les conséquences qu’il peut avoir sur les organisations régionales et l’organisation continentale: la succession de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest. *STATUT D’OBSERVATEUR À L’ISRAËL* La polémique a éclaté en juillet dernier. Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a accepté l’accréditation d’Israël, avec le statut d’observateur. Israël était accréditée auprès de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), puis a perdu ce statut lorsque cette dernière, créée en 1963, a été dissoute et remplacée par l’UA en 2002.