des enseignants a la Fédération du syndicat des enseignants de l’éducation nationale (Feseena),on est vent debout devant le calvaire infligé par le département de l’Education nationale, avec la suspension de leurs salaires du moins de décembre 2021.
Dans cette structure syndicale qui observe la grève dans le secteur éducation au même titre que le Sena et la Conasysed, on demande aux responsables du ministère de l’Education nationale de rétablir les enseignants dans leurs droits.Pour Alain Mouagouadi, secrétaire général de la Feseena, délégué aux relations extérieures de la Conasysed, il n’en saurait être autrement que le ministère de l’Education nationale fasse tout son possible afin de corriger ce qu’à la Feseena on appelle un abus.
«La grève actuelle nous ne pouvons pas dire qu’elle a connu des avancées, parce que des enseignants ont subi des suspensions de solde pour cette fin du mois de décembre. Jusqu’à ce jour, ils ne sont toujours pas rentrés en possession de leur salaire du mois de décembre.» Toutes choses qui ne sauraient perdurer pour ces mères et pères de famille qui attrapent actuellement le diable par la queue. Ce qui a encore fait dire à Alain Mouagouadi qu’il déplore «cette pratique». Et mieux, il arguera que « malheureusement l’administration gabonaise, en ce qui concerne l’Education nationale a du mal à rester dans le respect des textes. Parce que dans ce respect des textes, nous rappelons que la loi 1/2005 en son article 71 dit clairement que lorsque la grève est en rapport avec la rénovation grille, il n’est pas question de suspendre les salaires. Mais de manière abusive, l’administration de l’Education nationale a suspendu les salaires des enseignants. Nous espérons que cette situation va être réglée rapidement. »Gageons que le message est passé du côté du ministère de l’Education nationale, où on joue la carte de l’apaisement avec les partenaires sociaux. Et avec la rentrée de janvier qui pointe à l’horizon, mieux vaut ne pas remuer le couteau dans la plaie.
Judex Manfoumbi