Sortie au cours de laquelle les uns et les autres ont pu évaluer tout le parcours effectué par leur structure syndicale depuis 2016 qu’elle a été mise en place.Malgré certains coups de boutoir pour étouffer le SYLAML, rien n’a pu l’ébranler la détermination de ses animateurs comme celle des adhérents.
Bien au contraire. Le SYLAML est bien en place et demeure un syndicat organisé, pour le grand bonheur des agents municipaux, pour lequel il se bat pour leurs meilleures conditions de vie et de travail.
Donc, lors de leur sortie récente coïncidant avec l’installation des représentants de leur syndicat dans les mairies d’arrondissements de Libreville, le SYLAML, par la voix de son président, Joe Fred Madouta, a manifesté sa « profonde gratitude », non seulement à le maire de la capitale gabonaise, Marie-Christine Mba Ndutume, mais également, au secrétaire général de l’Hôtel de ville, Hans Emery Ikarabe qui « ont laissé parler leur cœur en nous délivrant le récépissé définitif ».
Car « par cet acte de cœur, madame le Maire a réparé de la manière magistrale les injustices auxquelles le SYLAML était confronté depuis cinq ans et neuf mois», a ajouté Joe Fred Madouta.Dans sa tirade, on sent que son syndicat a longtemps été victime de la morne des prédécesseurs de l’actuelle Maire de la capitale gabonaise.
Profitant de la même occasion, à ceux qui ont tendance de penser que le syndicalisme c’est se braquer contre les responsables des administrations, le président du SYLAML, Joe Fred MADOUTA n’a pas moins manqué de rappeler à son auditoire que « par définition, au sens stricto sensu, un syndicat est une organisation des travailleurs, qui a pour objet, la défense des droits et intérêts, matériaux et moraux, d’un groupe professionnel tant collectif qu’individuel.
Le SYLAML qui est notre tribune commune s’inscrit naturellement dans ce sillage. Notre action est orientée vers une trilogie des objectifs, à savoir : la lutte pour la défense des droits et intérêts des agents municipaux ; le développement humain ; et la transformation qualitative de la société.»
Pour ainsi éviter d’être un syndicat qui va dans tous les sens, le leader du SYLAML a martelé à l’endroit de tous que leur structure syndicale se « veut réformiste, et ayant pour moyens d’action, la lutte, la négociation, le consensus. Il est affilié à la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga). »
Judex Manfoumbi
