(Gabon) Économie

l’ANINF rentre en Grève générale illimité

Les agents de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), observent un arrêt de travail, mercredi 13 octobre. Les travailleurs de cet établissement public à caractère administratif, créé par décret N°212/ PR du 27 janvier 2011, n’étaient pas à leurs postes de travail, hier matin.

« Depuis l’arrivée du nouveau Directeur général de l’ANINF, Monsieur Christian Daniel Rogombé, nous sommes sans prime. Avant on les avait. Venant à l’ANINF, on a les difficultés depuis 5 ans.

Jusqu’aujourd’hui, on a du mal à retrouver nos émoluments qui étaient prévus par notre ministère », ainsi s’est exprimé, Mathurin Bayakaboma, porte-parole des grévistes Voilà le mot qui est lâché. Après le préavis de grève de huit (😎 jours déposé le 04 octobre 2021 sur la table du Directeur général, des discussions ont été entamées, mais aucune satisfaction n’a été obtenue.

Les employés de cette entité connaissent la suppression totale des primes depuis dix (10) mois. Les raisons économiques évoquées par la direction générale sont fallacieuses selon les employés interrogés hier à l’assemblée générale. « On est déjà rentré en grève. Puis qu’on a dressé un préavis de huit jours depuis la réunion du 04. Jusqu’à présent, on a respecté les huit jours, espérant que la direction générale devrait réagir. Rien n’a été fait. Nous sommes en grève générale illimité tant que nos problèmes ne sont pas résolus.

Après la satisfaction autour de nos problèmes, on va reprendre le travail », a indiqué, Bayakaboma, représentant du personnel de l’ANINF. En outre, le représentant du personnel a souligné que les agents ne souffrent d’aucun soucis de salaire. Car, a-t-il dit, que chaque mois, le personnel perçoit leur salaire à date. Bien que la situation catastrophique des primes de rendements pose problème avec le nouveau dirigeant. Ce sont des pères et des mères de famille qui sont véritablement inquiets en cette période de la rentrée scolaire.

« C’est pourquoi nous maintenons notre position jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Mais bien que le cahier de charges soit au niveau de la direction générale, nous demandons aux plus hautes autorités du pays d’avoir un regard sur notre situation pour nous permettre de connaître la joie pour mieux scolariser nos enfants », conclut, le porte parole des grévistes. Notons qu’un service minimum d’une semaine ne concerne que la direction générale, ses adjoints, Chargés d’études, conseillers et les chefs de service.

Source : la fuite de l’info