Le Gabon est devenu le siège de fausses églises

Un penseur disait  » l’église est l’opium du peuple », mais de là à voire à les fausses églises se développer comme des champignons au Gabon dévient préoccupant au point de susciter une intervention musclée du ministère de l’intérieur pour mettre un peu d’ordre.

Tous les quartiers de Libreville affichent le même spectacle les dimanches, avec des églises qui rivalisent de voix pour attirer le plus de monde.

Ces églises appelées  » églises éveillées », ne respectent aucune norme d’hygiène, encore moins n’apportent véritablement pas de soutien spirituel à leurs fidèles, si ce n’est de leurs détrousser les maigres moyens dont ils disposent pour rentrer chez eux.

Ceci est l’oeuvre des faux prophètes, qui sont pour la plupart des étrangers et qui n’hésitent pas d’abuser financièrement des fidèles. Et ce, au mépris de leurs souffrances.

Ce qui est regrettable, c’est de constater que ce phénomène de fausses églises et faux prophètes, a contribué à mettre en déroute des familles entières où père et mère se sont séparés à la suite d’une fausse révélation du pasteur.

Et cela se passe de tout commentaire, quand on doit se résoudre à l’évidence que ces mêmes femmes qui délaissent leur foyer conjugale, finissent toujours par devenir les secondes épouses de ces mêmes pasteurs clientélistes, hors la loi car exerçant parfois sans aucune autorisation.

Il n’est d’ailleurs pas étonnant de constater que certaines de ces églises sont logées dans des maisons, où l’exiguïté des lieux participent au développent de certaines maladies comme la grippe, la tuberculose et bien maladies respiratoires.

On ne peut plus attendre, pour trouver une réponse musclée à ce phénomène de fausses églises. Le ministère de l’intérieur doit prendre ses responsabilités en mettant un peu de l’ordre dans ce domaine du prêche. Car s’il est vrai que l’église est l’opium du peuple, il n’en demeure pas moins qu’on doit faire en sorte qu’elle ne devienne pas le lieu où nos populations viennent se vider de leurs valeurs traditionnelles, culturelles et sociales. Le cas d’un mariage qui prend fin, à cause de la fausse révélation du pasteur. Pire, lorsqu’un membre d’une famille est rejeté dehors à cause des dires d’un pasteur.

Aujourd’hui, on peut aisément faire le constat d’une anarchie dans la prolifération des fausses églises sous la supervision de faux prophètes dont le seul but est de vider les poches des familles modestes gabonaises déjà astreintes à la vie chère.

En raison de l’existence de ces fausses églises dites éveillées, certaines familles se sont compromises au point d’en devenir méconnaissables après leur passage dans une église. Comme disait l’autre, si tu prie dans église et que ta situation ne change pas au bout d’un certain temps, il vaut mieux partir car c’est la preuve que tu ne vas jamais rencontrer Dieu dans cet endroit. On espère que l’arrivée des militaires, qui sont des êtres disciplinés, va concourir à mettre à niveau ce secteur des églises et ainsi épargner au peuple gabonais la faillite collective.