Alors que le débat sur les modifications apportées sur le Code électoral s’en est allé dans tous les sens, ce jeudi à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) a mis met le paquet pour cadrer et mieux éclairer les acteurs politiques sur cette matière hautement inflammable.
Après la montée au créneau des hommes et femmes politiques de l’opposition et de la société civile, suite à la modification du Code électoral à quelques semaines des élections générales, l’UDIS est intervenue ce jeudi pour corriger légèrement le ton sur un débat qui emporte trop de passions. Pour le parti de Hervé Patrick Opiangah, cette modification est conforme à la loi. Selon son interprétation, « aucune loi n’interdit, formellement, la modification du Code électoral en année électorale, sur demande du Centre Gabonais des Élections (CGE), du gouvernement et des deux chambres du parlement. Ce qui est interdit par les dispositions de la loi, est de procéder à un redécoupage électoral en pleine année électorale, si tel avait été le cas, le Gabon notre pays serait tombé sous le coup d’un renvoie de la date de la tenue des élections générales à plus d’une année « , a expliqué Jo DIOUMY MOUBASSANGO, porte-parole de l’UDIS.
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Pour tenter de mieux convaincre les plus endurcis, l’UDIS rappelle que la concertation politique majorité-opposition qui s’est tenue dans notre pays au moins de février 2023, l’a été en pleine année électorale, et a abouti à des modifications constitutionnelle et du code électoral, entre autre à la réduction de tous les mandats électifs à 5 ans, et au retour à des élections politiques à un tour.
Enfin, l’UDIS
propose que les acteurs politiques de tout bord recherchent d’abord « la manifestation et le respect de la loi, arrêtée de manière consensuelle. Ces questions ne devraient plus faire l’objet d’un tel déchirement entre frères et sœurs du même pays : le Gabon », a déclaré le porte-parole de l’UDIS à la presse.