La Confédération des Fédéraux des Mapanes du Gabon (CFMG) veut contribuer à des lendemains électoraux sans violence

Les élections politiques sont, depuis un certain temps, considérées comme des moments d’anxiété à cause de la violence qui les émaille (violence de tout genre, injures, les casses, tueries et autres).
Ainsi, en prélude aux élections locales, législatives et présidentielles de cette année, la Confédération des Fédéraux des Mapanes du Gabon (CFMG), appelle d’une part, à s’inscrire massivement sur les listes électorales, et d’autre part entend sensibiliser les jeunes pour diagnostiquer la violence politique et l’engagement citoyen.

La CFMG a décidé de prolonger son action dans la durée, afin que les élections libres, transparentes et apaisées soient considérées comme le seul mécanisme d’accès au pouvoir et de participation de tous à la gestion de la chose publique tout en préservant la paix et sauvegarder nos acquis.
Pour Marcel Biko Moussavou, coordonnateur du mouvement, depuis 1993, 1998, en passant par 2009 et 2016, la proclamation des résultats électoraux se sont toujours soldé par des troubles qui touchent particulièrement les populations les plus vulnérables. « Elles (ses populations) pensent à tort ou à raison que la violence ou la révolte est à ce jour le seul moyen de bouter du pouvoir ceux qu’ils considèrent comme étant leurs bourreaux donc « le système en place « , d’où, une certaine classe politique en manque de projets ou d’arguments politique surf sur nos conditions de faiblesses pour inciter à la violence « , a-t-il indiqué, lors de sa déclaration du vendredi 9 juin dernier dans l’enceinte de l’université Omar Bongo (UOB).

La CFMG souhaite que le Gabon arrive à avoir cette maturité d’être une démocratie apaisée, en organisant des élections sans violence et transparentes. Mais pour en arriver à ce résultat, elle rappelle les préalables : la mise à disposition de moyens. « Cependant, fort est de constater pour le déplorer et le regretter, le manque de soutien multiformes de
nos partenaires impliqués dans le processus pour mener à bien nos missions, car mieux vaut prévenir
que guérir.
Quand bien même notre message qui pourtant est bien perçus des populations qui s’engagent sur
l’honneur et la bonne foi en signant in extenso notre charte, nous nous félicitons aussi d’une adhésion
massive à notre mouvement, mais nous constatons disais-je, que les pouvoirs publics ou les plus hautes
autorités ne nous accompagnent pas pour nous encourager, du moins pas encore et ne font pas assez
attention à notre cri d’alarme à la veille d’une élection aussi importante que capital comme cette
prochaine présidentielle « , a expliqué le Coordonateur du mouvement.

 » Tout comme, certaines autorités commettent des bourdes qui frustrent et
braquent d’avantage les populations, et de facto remet en cause les actions du Chef de l’État et rend
difficile notre mission sur le terrain.
Des erreurs qui laissent croire que certains ont des agendas cachés.
Bien qu’ayant déjà pris connaissance de notre plan d’action nationale et nous avoir vues par différents
canaux sur le terrain qui démontre à suffisance notre encrage auprès de nos concitoyens leur manque
de réactivité nous laisse pensés à du sabotage (le ver serait-il dans le fruit ?) » a déploré Marcel Biko Moussavou.

« À ce jour, la CFMG à entamer une série de rencontres et de discussions avec les plus hautes autorités
et administrations de la République pour voir comment inversé la tendance et éviter le pire en 2023,
zéro contestation, nous attendons la suite à quelques semaines déjà des élections, mais nous
n’entendons pas baissé les bras en poursuivant sur fond propre nos rencontres citoyennes qui
comptent s’étendre sur toute l’étendue du territoire national si et seulement si les moyens financiers
et logistiques nous le permettent, car la force, le courage, la détermination et la ressource humaine
nous en disposons, notre seul crainte est de nous arrêter en si bon chemin faute de moyens de nos
leaders et que certains soient tentés d’aller proposé leurs potentiel et services aux plus offrant tant
dans l’opposition qu’auprès des perfides trompeurs tapis dans l’ombre du chef de l’État » a-t-il expliqué.

Rappelons qu’au Gabon, les élections de ces dernières années ont été sources de division des populations. Avec pour corollaire la destruction des infrastructures socio-économiques, voire de nombreuses pertes en vie humaines. La dernière en date est l’élection présidentielle de 2016, où la contestation des résultats a entrainé de nombreux morts. Comment prévenir les dérives avant, pendant, et après l’élection présidentielle de cette année ? La CFMG pense avoir trouvé la réponse à cette interrogation. Une série d’activités est en cours pour prévenir et anticiper des contestations lors des consultations électorales afin de mettre définitivement fin au cycle de violences marquant les élections depuis 1993. Elle espère le soutien de ses partenaires.