Ordre gabonais des architectes: Quel bilan à mi-parcours ?

Le bureau de l’Ordre gabonais des architectes (OGA)
dirigé par Erichk Mauro était face à la presse nationale et internationale, le 27 avril dernier. Occasion de faire le bilan à mi-parcours de la présente mandature.

L’Ordre gabonais des architectes se porte bien malgré quelques lenteurs dans l’aboutissement de certains combats, selon ses animateurs. En effet, l’OGA a souligné la convention passée avec la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), rappelé les actions menées par cette structure, l’état des lieux des permis de construire, la mise en place des délégations provinciales, et la prestation de serment des nouveaux architectes.

L’Ordre a initié des démarches administratives et institutionnelles à l’endroit des pouvoirs publics. Afin de  » rendre aux architectes leurs missions régaliennes dans les marchés de l’État ». Il était donc question pour le bureau de rappeler  » les obligations déontologiques de l’architecte exerçant dans les administrations , mais aussi de souligner le grand retard sur la qualité de l’habitat de nos villes, et l’anarchie généralisée dans l’acte de bâtir, d’où l’urgence de se concerter ».

S’agissant de bilan, selon Erichk Mauro, il révèle que « la problématique de l’acte de bâtir est tiraillée et désarticulée dans divers départements ministériels et autres institutions, faisant de notre ministère de tutelle un ministère vidé de sa substance, puisque les missions qui lui sont dévolues étaient bricolées, à dessein « , a-t-il indiqué.

L’autre combat que mène l’OGA en signant la Convention avec la FMCT, c’est d’aboutir à la définition commune d’un modèle de ville durable via une convergence de réflexion et de synergies. Enfin, les membres de l’OGA souhaitent définir des modèles pouvant être adaptés sur l’ensemble du pays.

« La FMCT, par cet accord cadre signé avec l’OGA, ouvre donc la voie à la conformité et à la qualité du cadre bâti, vues et attestées par l’architecte, comme le lui confère son statut dans la loi d’urbanisme « .

« Mais l’idée de base, c’est comment construire à l’image de notre culture, à l’image des matériaux locaux, de l’impact sur la création d’emplois et l’impact économique « , explique l’OGA.

Judex Manfoumbi