Les membres du Bureau exécutif du Front démocratique et culturel (FDC) ont dressé un nouveau tableau au vitriol de la situation sociale des gabonais accablés par la hausse des prix sur le plan alimentaire. Réunis dimanche 23 avril autour de la recrudescence effrénée de la hausse des prix sur le plan alimentaire, les membres du FDC, estiment que le fruit des inégalités sociales trouve son origine dans une crise du pouvoir d’achat. Mais des solutions existent.
Comme un disque rayé. Le FDC brosse un portrait exhaustif bien que trop connu de la grimpée des prix de première nécessité dans le pays.
Et la crise Covid, dont le confinement et la baisse de l’activité économique ont engendré des pertes d’emplois, aggravant ainsi l’augmentation explosive des prix des denrées alimentaires.
À Libreville, cette pandémie a fait ressurgir aux yeux de tous, les conditions de vie précaires d’une grande partie de la population.
Pour autant, les racines de cette situation vont plus loin. Objectif, alors : étudier les liens entre pouvoir d’achat et cohésion sociale au Gabon, dans le contexte particulier de la “vie chère”, l’une des principales causes de mécontentement des populations gabonaises.
C’est le sens de cette réunion du Bureau exécutif du FDC.
Cette situation a été exacerbée par l’arrivée de la Covid 19 dont le confinement et la baisse de l’activité économique ont engendré des pertes d’emplois, aggravant ainsi l’augmentation explosive des prix des denrées alimentaires.
La crise actuelle s’amplifie avec le conflit Russo-ukrainien qui alimente les tensions inflationnistes mondiales, faisant grimper les prix de base de certains aliments précisément le blé.
La réduction des exportations du blé de l’Ukraine vers les pays consommateurs pénalise fortement le secteur de la boulangerie favorisant ainsi l’augmentation du prix du pain et d’autres produits dérivés.
En dépit de ce tableau sombre, le FDC tient à saluer les efforts du Président de la République, son excellence Ali Bongo Ondimba et les membres du gouvernement pour l’initiative de la mise en place des Assises Nationales de la Vie Chère qui s’est tenue à Libreville le 11 au 13 avril 2023.
Afin de freiner et d’endiguer à terme le phénomène de la hausse des prix et sortir de cette spirale inflationniste, le FDC propose au gouvernement de valoriser, de mettre l’accent sur les productions locales et d’octroyer plus de financement au secteur agricole en sus des mesures de la mercuriale.
Le FDC se tient auprès des populations sur le terrain et pratique un recensement imminent des familles les plus vulnérables et apportera sa modeste contribution pour le bien être de nos concitoyens car la lutte est une affaire commune, a déclaré la Présidente par Intérim,
Katya Quentin.
Judex Manfoumbi