Le ton monte après l’exclusion, le week-end dernier, de Mayombo Massima Jay de la présidence du parti Énergie du Peuple Indépendant (EPI) par une faction dissidente.
De quoi pousser l’interessé à réagir publiquement.
« Ils ont prononcé une exclusion arbitraire. Nous pensons que cette exclusion est nulle, pour une raison simple. Nos statuts qui ont été déposés au Ministère de l’Intérieur stipulent clairement que pour radier un membre de l’Énergie du Peuple Indépendant il n’y a que deux procédures. La première est de mettre en place le Conseil des Sages, et c’est ce Conseil des Sages qui doit prendre la décision, après avoir écouté les deux parties querellées, d’exclure un membre ou pas. Cette démarche n’a pas été suivie. La deuxième possibilité est celle d’appeler à un Conseil national que nous appelons Congrès, ce qui n’a pas également été fait », a déclaré Mayombo Massima Jay.
Monté au créneau dimanche 5 février lors d’un point de presse au siège de sa formation politique, Mayombo Massima Jay a répondu aux dissidents qui l’ont « cavalièrement exclu ». « Nous reprochons un certain nombre de faits à nos compagnons de lutte. D’abord le logo qui a été utilisé pour leur déclaration n’appartient à Énergie du Peuple Indépendant. Ce parti a un logo clairement établi. Ensuite, Énergie du Peuple Indépendant à des procédures, a des textes en vigueur c’est-à-dire le statut et le règlement intérieur. Les comités exécutifs qui ont été annoncé par nos compagnons n’existant nullement dans les textes du parti. Une autre entorse à la légalité, il n’y a pas dans notre parti un bureau exécutif ou un conseil exécutif. Notre parti se compose d’un bureau national, des bureaux provinciaux et des bureaux communaux et départementaux « , a-t-il indiqué.
Mayombo Massima Jay, affichait hier, une certaine sérénité. Il a saisi le Conseil des sages, qui devrait sans aucun doute trancher en sa faveur, au regard des textes qui régissent le parti.
Judex Manfoumbi
