La direction générale de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a semble-t-il fait un rétropédalage face à la grogne de ses agents. Selon une source syndicale, elle aurait finalement accepté de payer la prime appelée 13e mois reclamée par le personnel.
Après deux semaines de tension entre les agents de la SEEG et leur direction générale au sujet du paiement du 13e mois cette année suite à des problèmes de trésorerie. Après des menaces de paralysie du secteur électricité, sept leaders syndicaux de la SEEG ont été mis en garde à vue durant 72 heures au B2 avant d’être relâchés, crânes rasés.
Cette garde à vue n’a rien changé dans l’engagement de ses leaders syndicaux, celui de voir cette prime être payée, sinon, ce serait une grève illimitée. Face à cette détermination des agents, la direction générale a ouvert le dialogue en début de semaine afin de réfléchir sur les voies et moyens pour payer le 13e mois.
La proposition faite par la direction générale est celle de commencer à payer le collège exécution dès le 25 décembre sans pourtant donné les dates des autres sections. Ce que les responsables syndicaux et leur base ont refusé. Cette matinée, ils ont à leur tour proposé à leur direction générale le paiement sectionné par catégorie socioprofessionnelle selon ce chronogramme, du 20 au 22 collège exécution et maîtrise, du 25 au 29 collège maîtrise supérieure ;du 1ᵉʳ au 05 janvier, collège des cadres; du 08 au 12 janvier, collège des cadres supérieurs; du 15 au 19 janvier, collège des cadres directeurs du 22 au 26 janvier, collège des cadres dirigeants.
La réponse de la direction générale à cette proposition des syndicalistes est très attendue pour mettre définitivement un terme à cette situation.